samedi 4 mai 2013

Une femme courageuse

Une femme courageuse , apparemment même chez nous pour parler de la pluie et du beau temps , il vaut mieux regarder a deux fois,  ou alors annoncer que de belles journées.

Wafa Sultan (arabe : وفاء سلطان) est une psychiatre américaine d’origine syrienne. Wafa Sultan est surtout connue par son intervention sur la chaîne qatariote Al Jazeera, y critiquant l’Islam en ce qu’il prend figure d’idéologie politique préconisant la violence

Biographie
Wafa Sultan est née en 1958 dans une famille alaouite de Syrie à Baniyas, petite ville sur la Méditerranée à deux heures de Beyrouth. Son père, musulman, était un négociant en céréales.
Selon sa propre version des faits, sa vie aurait basculé en 1979. Elle est alors étudiante en médecine à Alep. L’époque oppose les Frères musulmans et le gouvernement du président Hafez el-Assad. C’est dans ce contexte qu’elle affirme avoir assisté à l’université, sous ses yeux, à l’assassinat de son professeur, Youssef el Youssef, par des membres des Frères musulmans. Cet événement l’aurait marquée à tout jamais : « à ce moment précis, j’ai perdu confiance en notre Dieu, et j’ai commencé à remettre en question ses enseignements. Cet événement a été le tournant de ma vie ». La réalité de cet incident a été contestée (voir le paragraphe ci-dessous).
En 1989, elle s’expatrie aux États-Unis. Elle s’installe en Californie. Elle y repasse toutes ses qualifications de médecin psychiatre dans le système médical américain.
Elle commence à écrire et s’occupe d’un site réformateur de l’islam « An-naqed » (la Critique) créé par un Syrien expatrié à Phoenix. Un de ses essais sur les Frères musulmans attire l’attention d’Al Jazeera qui l’invite alors à discuter avec un universitaire algérien en juillet 2005. Au cours de l’échange, elle remet en cause les enseignements religieux qui poussent des jeunes à se suicider au nom de Dieu. Ses remarques suscitent des débats dans le monde entier et son nom commence à apparaître dans la presse et les sites Internet arabes. Mais sa réputation devient planétaire lorsqu’elle réapparaît sur Al Jazeera le 21 février 2006.[réf. nécessaire]
Wafa Sultan a déjà publié deux livres et travaille actuellement à la rédaction d’un troisième dont le titre prévu est Le prisonnier échappé : Quand Dieu est un monstre.
Parution en octobre 2011 de "L'islam en question" de Wafa Sultan, aux éditions H&O.

La polémique à la suite de l’intervention sur Al Jazeera

C’est à la suite d’une interview provocatrice sur la chaîne Al Jazeera le 21 février 2006, que Wafa Sultan devient pour une partie de l'Occident une vedette internationale face à l’islamisme. L’interview a été téléchargée plus d’un million de fois en deux semaines et a rapidement circulé sur Internet. Wafa Sultan devient ce jour-là une cible pour les islamistes, présentée comme une « hérétique », voire une apostate tandis que d’autres voient en elle la voix de la raison[2].
Pour Wafa Sultan, les musulmans du monde se sont enfoncés dans la barbarie. À contre-courant de la thèse du choc des civilisations, la psychiatre oppose la barbarie à la modernité, la violence à la raison. Reprenant la thèse du choc des civilisations développée par Samuel Huntington. Selon elle, cette opposition reposerait sur le fait que l’occident est émanation de raison, et ses détracteurs « une civilisation arriérée, primitive, barbare, oppressive, dictatoriale, violant les droits de l’homme, traitant les femmes comme des bêtes. »[réf. nécessaire] Et lorsque le journaliste d’Al Jazeera lui demande « Selon vous la culture occidentale serait opposée à l’arriération et à l’ignorance des musulmans ? » celle-ci acquiesce « oui, c’est ce que je veux dire. »[2]
Elle a catalysé la violence islamiste, du fait de l’animosité de ses critiques envers le monde musulman, recevant des menaces de mort. Par son discours, des rapprochements ont été faits avec des intellectuels tel que Salman Rushdie. Ayant pour point commun d’une part d’être des personnalités inconnues, et peu affirmées dans le monde arabe, et par leurs attaques virulentes, ont été propulsés du fait de leur engagement contre les musulmans par les médias occidentaux.[réf. nécessaire]

Polémique sur l’incident à l’université d’Alep

Le Dr Riyad Asfari, doyen de la faculté de Médecine à l’Université d’Alep, déclara lors d’une interview que l’évènement décrit par Sultan dans cette université en 1979 s’était en réalité produit en dehors de celle-ci, et que pas un étudiant ni aucun personnel de l’université n’avait été atteint par l’incident. Ces propos du Dr Asfari furent également confirmés par les expatriés syriens Adnan Halabi et Ghada Moezzin. Moezzin, qui était présent à l’université d’Alep en 1979, fit ce commentaire : « We would’ve known about the killing if it had happened. It would have been big news on campus and I do not recall ever hearing about it » (traduction : « on l’aurait su si cet assassinat s’était produit. Cela aurait fait grand bruit sur le campus, mais je ne me souviens pas en avoir jamais entendu parler »)[3].

Sentiment religieux

Dans une interview avec le Time Magazine, Wafa Sultan se définit musulmane qui n'adhère pas à l'Islam : « Je ne crois pas non plus à l'islam, mais je suis musulmane. » Dans une récente conférence avec l'écrivain et militant conservateur David Horowitz, Wafa Sultan exprima son point de vue vis-à-vis de l'islam :
« J'ai décidé de combattre l'islam ; s'il vous plaît comprenez ma déclaration : combattre l'islam, pas l'islam politique, pas l'islam militant, pas l'islam radical, pas l'islam wahhabite, mais l'islam en lui-même... L'islam n'a jamais été incompris, l'islam est le problème... (les musulmans) doivent comprendre qu'ils n'ont que deux choix : changer ou être écrasés[4]. »
voir la vidéo

1 commentaire:

  1. La preuve que lors d'une polémique, il faut écouter les 2 sons de cloches. On l'a vu avec Hussein (dont je ne prends pas la défense) et les armes de destructions massives. Avec le printemps arabe. Guerre, destitution, manifestations, morts, et gouvernance reprise par d'autres dictateurs au nom d'une religion.

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