mardi 7 mai 2013

Allei une fois!!!



Profitons-en tant qu'il en reste quelques-un(e)s ...
Bientôt la même chose ... mais en maroxellois ...

LE  BRUXELLOIS
Ça est quand même tof le bruxellois
    
Le Bruxellois est un dialecte flamand mélangé à du français, ou vis et versa, enfin se sera selon, qui se perd petit à petit.
Certaines expressions bruxelloises font cependant encore florès. (och'erme, dit une fois fieu, ça est pas du bruxellois ça). 
J'en envoie quelques-unes à des Bruxellois exilés dans les forêts d'Ardenne ou perdus dans les montagnes de l'Oural afin qu'ils ne les oublient pas ainsi qu'à d'autres personnes proches. 
Pour mes amis flamands de Flandre et wallons de Wallonie, ça peut'être aussi utile pour quand y viennent une fois en visite dans la capitale.

Allei, on'y va
quand mon nez coule ... j'ai un snotneus
quand j'ai des morves ... j'suis pas un morveux mais j'ai des snottebelles
et, foi de bruxellois ... quand on sait pas, on se tait et on écoute.
  
De même, ne dites pas :

"si vous désirez flirter avec moi, il faudra d'abord m'épouser" ... mais (mo) dites ...
"Afblaven of trave"
pour les francophones : pas touche ou le mariâche
et pour les flamands : afblijven of trouwen

"une  femme à la poitrine menue" ... mais (mo) ... " 'n plank mee twie rozaaine" ou ...
"z'heit hui tette bij matant gezet"
pour les francophones : une planche avec deux raisins ou ...
elle a mis ses seins chez ma tante (autrement dit ... au Mont de Piété ou ... au clou)

"un chauve" ... mais (mo) ... "ne klachkop" 
"une fille de joie" ... mais (mo) ... "e maske van plezeer" 
"un vieux singe" ... mais (mo) ... "nen'âve metteko" 
"un obèse" ... mais (mo) ... "nen dikke papzak" 
"vous croyez cela" ... mais (mo) ... "ga geluuft da" 
"je vais te donner une correction dont tu te souviendras" ... mais (mo) ... "je vais te donner une rammeling que ta tête va tourner sur son elle-même et que tes deux yeux vont sproeiter en dihors"
"il est interdit de toucher" ... mais (mo) ... "putte van de koech" 
etc,  etc...

Pour terminer, une belle insulte pleine de sadisme trouvée dans un livre intitulé "Comment insulter son prochain en Bruxellois" de Georges Lebouc :
" 'k'wens a t'scheurf on a kneene en twie keutte poetches (ou keut'erme) da g'a ne mi kunt krabben"
ce qui se traduit par "je te souhaite la gale aux genoux et deux petites pattes (ou petits bras) pour que tu ne puisses plus te gratter".

"Je sais, je suis une babbeltuut (de babbeler) et je vais une fois arrêter" (pas deux fois hein!)  mo "ça était ka mêm tof ce moment passé ensembel 
Allei, salut en de kost en de wind van achter ... comme on dit chez nous !  
PS:  relisez Tintin, c'est plein de termes bruxellois transformés en noms propres

Merci à Jeff

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