MOLENBEEK Toujours instructif, un rapport annuel! Celui de 2012 du Logement molenbeekois (3.300 toits), 2 e plus grosse Sisp de la Région, met sur papier les “dérapages” du PS Jamel Azaoum. Ca sent le soufre...
1.141 voix. En octobre 2012, l’administrateur délégué de la société de logements sociaux arracha un joli score. Qui lui valut une place sur le banc de l’opposition. Mais à quel prix ?
La déléguée sociale qui signe le rapport annuel y décrit à force détails le “stress important lié aux effets collatéraux de la campagne électorale communale” . Mais encore ? Les “dérapages et le manquement d’un minimum de devoir de réserve” avaient pris diverses formes : “transmissions de documents à des candidats locataires entraînant des pressions et des menaces” ; “petites phrases sur Facebook marquant un manque certain de déontologie et entraînant des demandes énormes de dérogation ”; “e-mail avec pression sur le personnel pour l’attribution de logements à certaines personnes” ; etc. Pire : les remarques générales se bouclent par un constat plus effrayant encore : “certaines attitudes ont perduré” .
L’on vous dira peut-être que Jamel Azaoum n’est pas nommément cité. C’est exact. Mais pas plus son tract (ci-dessous) que ce qui se raconte en stoemelinx ne tolèrent de doute.
Du “clientélisme à échelle industrielle” . Ou encore : “Beaucoup de gens se plaignent sans oser le faire officiellement” . Les critiques vont bon train sur l’attitude préélectorale - prolongée - de cet élu du peuple.
À l’époque, le PTB avait mis le doigt sur ces soucis. Sur base d’indices. L’annuel bilan daté du 15 février 2013 les a convertis en (accablantes) preuves. “Si c’est avéré, il conviendra d’en tirer les conclusions” , avance prudemment Dirk de Block, le conseiller communal du Parti du travail de Belgique. “De toute façon, ce comportement n’est pas admissible...”
Ailleurs, de bonnes âmes enfoncent le clou. Paraît en effet que d’ordinaire, les rapports annuels des Sisp n’alignent que des chiffres.
La réponse de l’accusé ? Elle tient en deux mots. “J’ai essayé de m’investir au mieux. En y mettant énergie et générosité” ... Preuve de bonne foi ? Jamel Azaoum concède qu’en cette période (électorale) “délicate” , il a, par moments, été “dépassé”. “Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de débordements.” A contrario, le volet “tract électoral entraînant des files interminables” ne serait que pure “médisance” . De la déléguée sociale ?
Soit. Fin juin, le CA sera renouvelé. Sans Jamel Azaoum. Qui insiste : “Tout s’est fait dans les règles de l’art” . Ah bon ?
Guy Bernard
© La Dernière Heure 2013
après le clientélisme politique et communautaire, nous allons devoir affronter le clientélisme religieux, qui dans certaines communes pourraient prendre des proportions inquiétantes ?
Si nous ne voulons pas passer pour des mécréants médisants, il nous faudra plaindre ce pauvre homme. Ce ne sont que des bobards, voyons, jamais il n'userait de son influence pour arriver à ses fins.
RépondreSupprimerC'est haram.
ceux-là , il va être difficile de les aimer dans 6 mois ??????
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