mardi 21 mai 2013

Nouvelles exigences des détenus musulmans

Près de 45 % des détenus en Belgique sont musulmans. Comment vivent-ils leur culte ?

BRUXELLES En 2013, presque la moitié des 11.732 détenus de Belgique est de confession musulmane et revendique plus de facilités quant à la pratique du culte en prison.
Il a été décidé, dans le cadre du Masterplan prisons, de la construction dans chaque nouvelle prison de salles polyvalentes dédiées à la pratique du culte. Celles-ci ne pourraient être exclusivement réservées à la prière musulmane et se voudront donc “neutres”.
Si l’Exécutif des musulmans de Belgique salue cette décision, il la juge insuffisante : l’alimentation pose problème également. Dans la prison de Forest, où les musulmans représentent environ 80 % de la population carcérale, la majorité des détenus refusaient de manger le porc proposé à la cantine. La prison a donc tout simplement décidé de le supprimer de la carte, pour des raisons logistiques. Il est plus simple de ne servir qu’un plat sans porc qui sera accepté par tout le monde que de continuer à proposer un produit qui ne convient qu’à moins d’un tiers de la population.
Mais, bien que le cochon soit banni, les plats ne sont pas halal : les détenus ont la possibilité de commander des produits halal ajoutés à la carte mais ils doivent les payer de leur poche.
Cette année, le ramadan risque d’être compliqué car il débutera en juillet et l’été le soleil se couche plus tard : les repas seront donc distribués très tôt le matin ou tard le soir.
Concernant le port du voile, il est interdit, tant du côté des prisonnières que du personnel pénitentiaire. Et cette règle n’est pas près de changer. Elles peuvent en revanche se cacher les cheveux lorsqu’elles sont en cellule.
L’Exécutif des musulmans considère que la distribution facilitée de tapis de prière aux détenus “devrait être un droit d’application” et insiste sur le problème de l’absence d’imams : 18 conseillers islamiques arpentent les prisons belges pour un public d’environ 5.000 personnes. Trop peu selon eux, d’autant qu’ils ne sont pas imams.
Quant à la montée du radicalisme et du prosélytisme constatés en prison, l’Exécutif des musulmans répond que si la pratique du culte en prison doit être permise et facilitée car c’est une liberté fondamentale, elle doit être encadrée “afin de ne pas laisser un terrain vide que les extrémistes s’empressent de vouloir remplir”.

Mélodie Taisne
© La Dernière Heure 2013


2 commentaires:

  1. Quand Modrikamen en a fait état sur un plateau de télévision il a été mis au pilori, impossible d'établir des statistiques et là ..... 45% des détenus sont musulmans et leurs exigences doivent être prises en compte. Et les 55% restants??? sont tenus de se plier aux exigences de la minorité. Pcq si je calcule bien 55 est plus que 45.
    Pour ne pas avoir à subir les "supplices infligés" par l'Occident, il suffit de ne pas se retrouver en prison.

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    1. Léonie arrêtée de regardé les émissions politiques de cette
      maison * ,leurs buts sont de bien montré qui décide et vous faire voir que vous n’avez pas droit au chapitre, vous l’avez dit vous-même, un qui dit non et 10 autres qui disent oui et qui ne vont pas ce contredire et unis dans le même combat , celui du règne sans concession.

      • le meilleur moyen de se gâcher la journée !!!!

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