Drôle de danse

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ÉMEUTES
Violences dans les rues de Berne

Après Stockholm, c’est la paisible ville de Berne, capitale de la Suisse, qui a été samedi soir le cadre de violentes émeutes.

La police de Berne a arrêté 61 personnes impliquées dans les violences survenues dans la nuit de samedi à dimanche dans la capitale fédérale suisse, en marge d’une techno parade appelée «Tanz Dich Frei» (Libère-toi par la danse).
La techno parade, qui a réuni environ 10 000 personnes, a dégénéré et quelque 21 membres des forces de l’ordre ont été blessés dans des heurts avec près de 70 casseurs, a indiqué la police dans un communiqué.
Les heurts ont eu lieu lorsque le cortège des chars est arrivé sur la place Fédérale, le cœur de la ville de Berne où est situé le Palais fédéral, siège du gouvernement et du Parlement.
Après un face-à-face tendu entre la police anti-émeutes et des dizaines de militants d’extrême gauche, masqués et encagoulés de la mouvance «Black Block», un groupe a tenté de renverser des barrières dressées à la hâte pour protéger le Parlement helvétique.
Les policiers sont intervenus à coups de gaz lacrymogènes et de canons à eau.
Plus tard dans la nuit, les affrontements entre les forces de l’ordre et les casseurs se sont déplacés devant la gare, où des poubelles et des distributeurs de billets ont été vandalisés. À nouveau, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau. Selon la police, la grande majorité des participants à cette fête étaient pacifiques.
Les dommages ont été estimés à plusieurs centaines de milliers de francs suisses.
La techno parade avait été organisée avec un appel sur Facebook. Police et organisateurs se renvoient la balle quant à la responsabilité des heurts.
Pour les autorités suisses, les organisateurs, regroupés dans un collectif anonyme qui communique sur Facebook, ont décidé d’ignorer les risques de cette manifestation.
Le collectif juge quant à lui que les autorités exagèrent, et que la police ne doit pas provoquer les manifestants.


Emeutes par-ci, émeutes par-là, chaque jour à l'ouverture des journaux on ne lit que cela.

Triste phénomène.