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Obama a décidé de frapper la Syrie mais attend le feu vert du Congrès
Barack Obama a pris la décision de principe de frappes contre le régime syrien. Il attend toutefois le feu vert du Congrès avant de lancer une telle opération. Début des débats le 9 septembre.
Le président américain Barack Obama a écarté samedi l’idée d’une intervention imminente contre le régime syrien, tout en affichant sa détermination à agir avec le feu vert du Congrès.
Auparavant, le Premier ministre syrien Waël al-Halqi avait martelé que son armée était «mobilisée» et avait le «doigt sur la gâchette» face à l’éventualité d’une frappe, tandis que ses alliés russe et iranien renouvelaient leurs mises en garde à Washington.
«J’ai décidé que les Etats-Unis devraient agir militairement contre des cibles du régime syrien», a affirmé M. Obama, dans une intervention solennelle depuis la Maison Blanche, en soulignant que son pays était «prêt à frapper quand nous le choisirons».
«Je vais demander l’autorisation des représentants des Américains au Congrès pour un usage de la force», a-t-il ajouté, en exhortant les élus à soutenir cette demande au nom de la «sécurité nationale».
Quelques jours de répit
Le débat au Congrès ne débutera pas avant le 9 septembre, ont annoncé samedi les responsables républicains de la Chambre des représentants
Ce vote interviendra ainsi après le sommet du G20, prévu les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg.
Ces derniers jours, l’éventualité d’une frappe ciblée avait semblé très proche, M. Obama tout comme le président français François Hollande semblant déterminés à agir face au régime de Damas, non pour le renverser, mais pour le dissuader de faire de nouveau usage d’armes chimiques contre son propre peuple, selon leurs déclarations.
Vendredi, le chef de l’Etat français n’avait ainsi pas exclu des frappes aériennes avant mercredi, date de la session extraordinaire du Parlement français sur la Syrie.
« Le doigt sur la gâchette »
Mais la veille, le Parlement britannique avait créé la surpriseen votant contre une intervention, en faveur de laquelle plaidait le Premier ministre britannique David Cameron, mais à laquelle se sont clairement opposées la Chine et la Russie notamment.
A l’instar de l’opposition syrienne, plusieurs capitales, Paris et Washington en tête, sont convaincues que le régime syrien a eu recours à des gaz toxiques le 21 août près de Damas.
Un rapport des renseignements américains a fait état de 1.429 morts, dont 426 enfants, dans cette attaque.
Evoquant un bilan encore provisoire, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a de son côté indiqué samedi avoir recensé plus de 500 tués, dont 80 enfants.
Qualifiant ces allégations de «mensonges» et accusant en retour les rebelles, le régime syrien a promis de répondre à d’éventuelles frappes.
«L’armée est prête à faire face à tous les défis et à tous les scénarios», a ainsi menacé samedi le Premier ministre syrien dans une déclaration écrite, à la télévision d’Etat, ajoutant: «Elle a le doigt sur la gâchette».
Moscou défend Damas
De leur côté, Téhéran et Moscou, fidèles alliés du régime de Damas, sont de nouveau montés au créneau, mettant en garde contre d’éventuelles frappes.
«Le fait que les Américains croient qu’une intervention militaire sera limitée à l’intérieur des frontières de la Syrie est une illusion, elle provoquera des réactions au-delà de ce pays», a ainsi déclaré le commandant Mohammad Ali Jafari, le chef des Gardiens de la révolution islamique, l’armée d’élite du régime iranien.
Le président russe Vladimir Poutine a pour sa part qualifié d’ «absurdité totale» les accusations d’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien, rejetant l’idée que l’armée syrienne ait pu «fournir un tel prétexte» à une intervention étrangère.
Il a demandé aux Etats-Unis de montrer leurs preuves à l’ONU. Sinon, «cela veut dire qu’il n’y en a pas», a insisté le président russe dont le pays a envoyé deux nouveaux bateaux de guerre en Méditerranée.
Les experts de l’ONU chargés d’enquêter sur le recours à ces armes chimiques ont quitté samedi la Syrie, après avoir recueilli témoignages et échantillons de cheveux et urine de victimes présumées.
Ils ne tireront «aucune conclusion» avant le résultat d’analyses en laboratoire actuellement en cours, a précisé un porte-parole de l’ONU.
Mais Washington a expliqué ne s’attendre à rien de nouveau du rapport onusien sur l’éventuelle utilisation d’armes chimiques par Damas.
Fuite au Liban
A la frontière libanaise, des journalistes de l’AFP ont vu des dizaines de familles syriennes passer samedi matin, dans un afflux régulier de voitures surchargées, passagers hagards et coffres ouverts débordant de sacs et de valises
Un G8 à Saint Petersbourg, souhaitons que tout se passe dans le calme et la quiétude.
Gouda le surdoué va faire ouvrir le feu sur les méchants, faudrait déjà qu’il explique a ses troupes qui son les méchant et comment les reconnaître.
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