Une handicapée mentale violée par trois SDF

 Les trois individus ont été interpellés à

 l’issue d’une descente dans un squat.

Sordide affaire à nouveau. Une handicapée mentale, âgée de 26 ans, a été victime d’un viol collectif dans la nuit du 6 au 7 septembre. Ses violeurs ne sont autres que trois SDF âgés de 21, 25 et 37 ans.

La victime avait au préalable rencontré ses violeurs pour la première fois dans le courant de la journée. Ils l’avaient convaincue de les accompagner jusqu’à leur squat de la rue Bara à Anderlecht, des ruines qui trônent encore en bordure d’un énorme terrain vague situé à deux pas de la gare du Midi. Ils l’avaient ensuite encouragée à consommer des stupéfiants, notamment de la cocaïne.

Résultat ? Les trois SDF ont fini par lui sauter dessus dans le courant de la nuit et le calvaire a duré jusqu’au petit matin. La jeune femme a été retrouvée en état de choc, entièrement nue, alors qu’elle errait devant le squat.

Sous la houlette de la juge d’instruction Anne Gruwez, une descente policière a été menée vendredi dernier sur place et les trois violeurs présumés - un Marocain, un Ivoirien et un Belge - ont ainsi pu être interpellés.

Même s’ils ne sont pas en aveux, tous trois ont été placés sous mandat d’arrêt, confirme Jean-Marc Meilleur, porte-parole du parquet de Bruxelles.

"La volonté du promoteur est de raser ces maisons mais aucune demande de démolition n’a jusqu’à ce jour été adressée à la commune", indique Gaëtan Van Goidsenhoven, échevin anderlechtois de l’Urbanisme.

Accueillant une petite centaine de locataires, le chancre urbain devrait en effet laisser à terme la place à trois tours combinant bureaux, commerces et logements.