jeudi 12 septembre 2013

Pandi, panda, petit ourson de Chine

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Le #Pandagate, le parc animalier et politique belge
Ça ne pouvait pas rater : l’affaire des pandas chinois enflamme les réseaux sociaux en Belgique. Cette histoire de pandas, c’est l’exemple-type de ce qui fait réagir les internautes.
Et ça s’explique. C’est facile à comprendre. C’est déjà caricatural en soi, même si de nombreux messages appellent à ne pas voir cette affaire en noir et blanc, allusion subtile aux deux couleurs de ces charmants animaux.
Ca illustre les travers de la Belgique telle qu’on ne la connaît que trop bien. Et en même temps, c’est très actuel. On y retrouve en effet en ombres chinoises les deux figures dominantes de la politique belge aujourd’hui : le Premier ministre Elio Di Rupo et le Président de la N-VA et bourgmestre d’Anvers Bart De Wever.
Ajoutez-y que les pandas, tout le monde les aime, et qu’ils sont très télégéniques. Et puis, pied de nez subtil à la polémique linguistique, ils ont le même nom dans les trois langues nationales : en français, en néerlandais et même en allemand. Ce qui d’un point de vue pratique résout tous les problèmes de hashtag, de mot-clé, sur lesquels les débats politiques buttent souvent. Ici, tout le monde s’y retrouve.
Et justement, à propos de mot-clé, c’est Pandagate qui s’est tout de suite imposé en référence à l’affaire du Watergate, cette affaire d’espionnage politique qui a coûté sa présidence au président américain Richard Nixon.
C’est archi-classique. Chaque fois que survient un problème qui dissimule une magouille ou un coup fourré - réel ou supposé- on y ajoute le suffixe –gate. C’est parfois galvaudé mais ça reste très efficace.
Cette fois, des personnalités connues se joignent au concours de vannes.
Le très sérieux politologue Dave Sinardet en profite pour se lâcher un peu et se demande pourquoi Gaia ne s’en est pas encore mêlé.
Catherine Fonck, cheffe de groupe cdH à la Chambre est plus acerbe : "Quand Anvers va se rendre compte que ces gentils pandas ne parlent pas le néerlandais, le #pandagate sera réglé".
Quant à notre ami Bert Kruismans, fraîchement débarqué sur Twitter, il est égal à lui-même : "Un panda, ça bouffe toute la journée et ça n’en fiche pas une. Je connais des Flamands qui trouvent donc normal qu’on les envoie en Wallonie". 
Et puis on l’a dit, les pandas passent bien à l’image. Et ils pourraient bien devenir pour quelques temps les commentateurs préférés de l’actu politique belge. Sur sa page Facebook intitulée En Attendant la Fin du Monde, Baptiste poste ce dessin ou l’on voit les deux pandas deviser gentiment. L’un est plongé dans un manuel et demande "Tu sais ce que veut dire " Inburgering ", en référence au parcours d’intégration flamand. Et l’autre répond : Non, mais tant qu’on peut fumer un petit joint de temps en temps… ".
Alain Gerlache

La gueguerre continue, cela devient lassant.

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