jeudi 5 septembre 2013

Hollande = Marlbrough

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Syrie : mission difficile pour Hollande au G20
Cela ressemble à une mission impossible. Au G20, où les partisans de la guerre se comptent sur les doigts d'une main, Hollande va tenter de «creer la coalition la plus large possible» en faveur d'une intervention en Syrie. Le président a fait le choix d'une action «collective et réfléchie», a martelé Jean-Marc Ayrault devant les députés mercredi. Hormis les Etats-Unis, les pays favorables à la guerre se comptent sur les doigts d'une main au G20, qui rassemble les chefs d'Etats les plus puissants de la planète: la Turquie, et l'Arabie Saoudite sont les seuls qui se soient rangés dans le camp américain. Ce qui n'empêche pas François Hollande de prendre son bâton de pélerin à Saint- Pétersbourg, où il arrive en force, accompagné de trois ministres: Laurent Fabius, Pierre Moscovici et Michel Sapin, ces deux derniers étant priés de se concentrer sur l'agenda économique officiel du sommet.
Pendant ce temps, le chef de l'Etat et son ministre des Affaires étrangères partent en quête d'alliés dans les couloirs du G20. Dès son arrivée, François Hollande s'entretiendra avec Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre turc, sans doute le plus belliqueux de tous les participants. Erdogan n'est pas à convaincre. Il s'est prononcé en faveur d'une intervention massive en Syrie, visant à se débarrasser de Bachar el-Assad. Il estime que quelques frappes ciblées ne suffiront pas à changer le régime.
Infléchir la position chinoise
Plus difficile, et beaucoup plus stratégique, sera l'entretien entre le président français et le président chinois Xi Jinping. La Chine est, avec la Russie, le pays le plus hostile aux frappes punitives en Syrie. Son obstruction bloque toute résolution au Conseil de sécurité. Par principe, Pékin refuse l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats. La Chine agit aussi par opportunisme, craignant qu'un conflit dans la région ne perturbe ses approvisionnements en pétrole du Moyen-Orient, dont elle est cruellement dépendante. S'il ne compte pas rallier la Chine à la guerre, François Hollande espère infléchir la position chinoise, en attendrissant son président sur le thème des armes chimiques. Au G20, la France et les États-Unis vont tenter d'enfoncer un coin dans le mur sino-russe, qui bloque toute action militaire contre la Syrie dans le cadre de l'ONU.
Malgré la difficulté de la tâche, François Hollande arrive à Saint-Pétersbourg conforté par les points marqués par Barack Obama au Congrès, après le feu vert de la Commission des Affaires étrangères du Sénat à une intervention en Syrie. Le président français va tenter d'obtenir le soutien, si ce n'est militaire, au moins politique, de ses alliés européens au G20: David Cameron, Angela Merkel, Enrico Letta et Mariano Rajoy. Une réunion des Européens est prévue en marge du sommet cet après-midi. Le président français n'en reste pas moins isolé. Et ses efforts diplomatiques ne pèsent guère face à Barack Obama, qui détient, avec le Congrès, les clés de la guerre, et face à Vladimir Poutine, prêt à toutes les manoeuvres dilatoires pour éviter les frappes contre Damas.


Marlbrough s'en va-t-en guerre
chanson militaire de marche qui remonte sans doute aux années
1709 lorsqu´après une bataille (Malpaquet) le buit courut que le général en chef anglais, le duc de Marlbourough, était mort. 

Marlbrough s'en va-t-en guerre,
Mironton, mironton, mirontaine, 
Marlbrough s'en va-t-en guerre, 
Ne sait quand reviendra
Ne sait quand reviendra


vous êtes forte Léonie, me faire chanté une chanson

que je n’ai plus entendue depuis une éternité 


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