lundi 17 juin 2013

Moyen-Orient: des cures de désintoxication pour djihadistes

http://www.rtbf.be/info
Au Yemen, en Indonésie ou en Arabie Saoudite, des cures d'un genre particulier se développent : il s'agit de se sevrer les djihadistes, de les déradicaliser.
La tendance viendrait d'Arabie Saoudite, où un centre de "conseils et de soins" a vu le jour en 2006, pour réhabiliter les membres d'une branche d'al-Qaida responsable d'une série d'attentats locaux.
Moyen-Orient: des cures de désintoxication pour djihadistes
Des centres similaires se sont multipliés, dans la mouvance du salafisme piétiste, apolitique et non-violent (par opposition au salafisme politique qui prône une société islamique et au salafisme révolutionnaire qui impose le djihad).
Le radicalisme y est traité comme une pathologie psychique. L'enjeu est que les patients reconnaissent le caractère non-islamique des actes de terrorisme.
Slate.fr pose la question de l'efficacité de ces centres. Moins de 10% de récidivistes, d'après un directeur de centre de réhabiliation saoudien. Mais au Yemen, les centres semblent remporter moins de succès en raison de la situation de guerre dans laquelle les djihadistes sont engagés.
Selon Slate, le concept serait également difficile à importer en Europe, où les autorités religieuses n'auraient pas suffisamment de légitimité aux yeux des djihadistes. Et où les imams seraient trop peu nombreux dans les prisons, fertile terreau de radicalisation.
Et c'est justement en réponse à l'échec des prisons que les centres de désintoxication apportent une piste intéresserante, permettant de revaloriser et réintégrer les individus, plutôt que de les marginaliser.

A. Dg.

Ces centres ont ouvert leurs portes en 2006, nous sommes en 2013. Pas très concluant comme parade au radicalisme au vu de ce qui se passe de part le monde.

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