Le premier mariage en Brusseleir '' une info spécialement pour Léonie ''

 

Erik Debackere et Jill De Cock se sont mariés hier lors d’une cérémonie en Bruxellois

FOLKLORE KOEKELBERG

Une union tout à fait ordinaire, entre deux jeunes qui s’aiment, a été célébrée de manière très particulière hier, dans la salle des mariages de la maison communale de Koekelberg. Erik Debackere et Jill De Cock se sont en effet dit ja au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en néerlandais et en bruxellois. L’idée émanait du futur époux. “C’est un hommage à mon papa, qui était un echte Brusseleir et parlait parfaitement ce dialecte. Il est décédé en 2001, mais je voulais qu’il soit présent d’une certaine manière durant mon mariage” , confiait-il.
Erik Debackere a donc tout simplement écrit un mail à Robert Delathouwer, échevin néerlandophone (sp.a) et fervent défenseur de la langue et du folklore bruxellois. Ce dernier était évidemment partant. Restait à convaincre le collège, ce qui n’a pas été très difficile.
Hier, sur le coup de 13h30, la petite salle des mariages était donc comble, remplie par les proches des deux futurs époux, mais aussi par les cameramen et photographes. “Je ne m’attendais pas à voir autant de médias. Cela me stresse un peu” , confiera d’ailleurs Erik Debackere. À la demande des futurs époux, C’est Robert Delathouwer, échevin de l’État civil pendant 10 ans, qui a mené de main de maître cette cérémonie. “Nous avions préparé les textes à l’avance et j’avais choisi un poème en bruxellois” , expliquait-il.
Le mariage a été entrecoupé de nombreux rires dans la salle, mais aussi de moments d’émotion, comme dans toutes les unions. “Il s’agit en effet d’un mariage tout à fait officiel. Un peu de sérieux est donc aussi requis” , ajoutait encore l’échevin. C’est ainsi qu’après s’être dit oui, les tourtereaux ont échangé comme il se doit les alliances, avant de s’embrasser sous les applaudissements de la salle.
Une assistance dirigée par un policier un peu particulier. Claude Lammens, ami des mariés, leur avait fait la surprise de venir déguisé en agent 15, celui qui surveillait toujours attentivement Quick et Flupke dans la célèbre bande dessinée.

Gaëlle Daneels

© La Dernière Heure 2013

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Madame Chapeau, ce sont les crapuleux de ma stroitje qui m'appelle comme ça