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Prières de rues : Marine Le Pen réitère ses propos sur l'«occupation»
Marine Le Pen, menacée par une levée de son immunité d'eurodéputée, a maintenu lundi les propos sur les prières de rues qui lui valent des poursuites, estimant qu'on veut l'incriminer pour «un délit d'opinion».
«Je le maintiens», «ma levée d'immunité parlementaire sera votée par mes adversaires politiques UMP-PS, cela ne me pose aucune problème», a poursuivi la présidentte du FN. J'irai devant le tribunal correctionnel tête haute pour leur expliquer qu'il faut bien qu'il y ait des gens dans notre pays qui disent la vérité aux Français», a-t-elle soutenu.
Le risque d'une mise en examen pour «incitation à la haine raciale»
Le Parlement européen doit lever mardi l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, ce qui pourrait conduire à sa mise en examen pour «incitation à la haine raciale». Élue depuis 2004 au Parlement européen, elle est poursuivie par le parquet de Lyon à la suite d'une plainte déposée après un discours, le 10 décembre 2010, où elle avait dénoncé «les prières de rue» de musulmans, les qualifiant «d'occupation», sans «blindés» ni «soldats», mais d'«occupation tout de même».
«Je suis désolée, mais pour ceux qui aiment beaucoup parler de la Seconde Guerre mondiale, s'il s'agit de parler d'occupation, on pourrait en parler, pour le coup, parce que ça c'est une occupation du territoire», avait ajouté Marine Le Pen.
La France avait demandé en novembre 2012 au Parlement européen d'autoriser la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen, après des propos tenus en 2010 établissant un parallèle entre les prières de rue des musulmans et l'occupation allemande. Si la présidente du FN est privée de son immunité parlementaire, elle pourrait être mise en examen pour «incitation à la haine raciale».
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Ne trichons pas, les prières de rue incommodent beaucoup d'entre nous.
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