Ils sont venus mourir pour notre liberté

http://www.rtbf.be/info
Hommage aux aviateurs de la 2e Guerre Mondiale à Loncin 70 ans après
Il y a 70 ans, le 4 juillet 1943, un avion bombardier de la Royal Air Force s'abattait sur la route de Bruxelles, à Loncin, touché par des chasseurs allemands. Quatre membres de l'équipage canadien, dont le pilote, y perdirent la vie. Trois autres réussirent à sauter en parachute. Après bien des années de recherche, les associations patriotiques de Ans et du Fort de Loncin retrouvèrent la trace de certains des aviateurs canadiens, et de leurs familles. Ce jeudi se tenait donc une cérémonie commémorative au monument du Fort de Loncin, en présence des autorités ansoises et des familles des disparus.
Passage d'avions des Forces aériennes et sonnerie de trompette, c'est l'hommage rendu aux 7 jeunes aviateurs du bombardier Halifax HR734 de la Royal Air Force, qui s'écrasa à Loncin, la nuit du 3 au 4 juillet 1943, touché par des chasseurs allemands, au retour d'une mission sur Cologne. Patrick Hanselaer est le porte-parole de John Redman, 91 ans aujourd'hui, et le dernier survivant canadien de l'équipage: "John Redman est venu plusieurs fois en Belgique" explique-t-il. "Ça fait du bien pour lui de savoir que même après 70 ans, les gens sont toujours intéressés par ce qui s'est passé pendant la guerre".
Les deux nièces du pilote aviateur Charles William Preston, 19 ans à l'époque, ont fait le déplacement depuis le Manitoba: "Nous n'avons jamais connu notre oncle, mais notre père nous en a parlé, il nous a montré des photos ... Et il nous a demandé de venir à sa place."
"Nous avons perdu 16 000 Canadiens dans la 1ère et la 2e Guerre Mondiale" souligne Béatrice Maillé, conseiller auprès de l'Ambassadeur du Canada. "C'est très important pour nous d'être présents pour la mémoire. Nous sommes très honorés de cette mémoire".
Un film, retraçant ce dramatique épisode de la Seconde Guerre mondiale, est désormais projeté au musée du Fort de Loncin.
A. Delaunois

Ces jeunes venus de l'autre côté de l'Atlantique ont donné leur vie pour nos libertés. Qu'en faisons-nous aujourd'hui? Je n'étais pas née, je ne connais les histoires de guerre que par ce que les anciens en racontaient et les livres d'histoire.