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Abdel Fattah Al-Sissi, le général qui a restauré l'image et le pouvoir de l'armée
En évinçant le maréchal Tantaoui au profit du général Abdel Fattah Al-Sissi, nommé ministre de la défense en août 2012, le président Morsi croyait inaugurer le processus de "frérisation" de l'Etat qui devait lui permettre de prendre le contrôle des institutions, et au premier chef de l'appareil militaire. L'âge de ce général, 58 ans, et sa piété notoire ont-elles suffi à convaincre le président qu'il serait un partenaire loyal, voire soumis ? En faisant de lui son ministre de la défense, Mohamed Morsi semble en fait avoir signé son arrêt de mort.
La hâte et la méthode avec laquelle le général Sissi a mis en état d'arrestation les chefs de la confrérie dès le renversement de M. Morsi laisse penser qu'il souhaitait se débarrasser d'eux depuis un moment. Certains analystes, comme Toufik Aclimandos, spécialiste de l'armée égyptienne, estiment que le départ de M. Morsi avait été planifié de longue date par le haut commandement militaire.
Le refus des Frères musulmans de partager le pouvoir acquis par les urnes, la dérive autocratique de M. Morsi, sa mise en cause dans le lynchage de quatre chiites le 23 juin et le caractère sectaire de d'un projet de société fondé sur la charia ont-ils achevé de persuader Abdel Fattah Al-Sissi que les Frères musulmans...
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"Tel est pris qui croyait prendre" morale de la fable de Jean de La Fontaine :" Le Rat et l'Huitre"
ou de la fable d'Esope : "La Grenouille et le Rat".
Nombres de fables de Jean de La Fontaine sont inspirées d'Esope
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