Jean-Luc "exclu" de sa salle de fitness parce qu'il est un homme: "C'est une discrimination"
Les clubs de sport exclusivement réservés aux femmes se font de plus en plus nombreux. A Liège, les responsables d'une salle jusqu'alors mixte prient leurs clients masculins d'aller s'entraîner ailleurs dès le mois de septembre, ce qui n'est pas vu d'un bon oeil par tout le monde...
Une salle de fitness liégeoise sera désormais exclusivement réservée aux femmes. Des clubs de ce type existent déjà depuis longtemps à Bruxelles, mais c’est la première fois qu'un club wallon décide de supprimer la mixité. Les hommes qui y étaient inscrits ont donc été priés d'aller s'entraîner ailleurs à partir du 1er septembre, comme Jean-Luc, qui s’entraînait dans cette salle depuis plus de 10 ans. "C’est purement et simplement une discrimination. C’est rétrograde et on perçoit assez mal le but qui est caché là-derrière", explique-t-il au micro d’Antoine Schuurwegen.
Des questions de pudeur ou de convictions
Pour les responsables de la salle de sport, le changement correspondrait à une logique de rentabilité mais aussi à une demande des femmes, qui préféreraient en effet s’entraîner sans la présence des hommes. "Cela peut être pour mille et une raisons, ça peut être par complexe, par pudeur, par conviction, ça peut être vraiment pour beaucoup de raisons différentes", explique Nicolas Pierrar, porte-parole de la salle de fitness.
Le personnel également déplacé
Par solidarité, plusieurs femmes auraient décidé de mettre un terme à leur abonnement. Le personnel masculin sera également déplacé dans d’autres clubs.
Plusieurs plaintes déposées
Plusieurs plaintes ont été déposées à l’Institut pour l’égalité des hommes et des femmes. La loi du 10 mai 2007 interdit toute discrimination liée au sexe. D’autres dossiers ont déjà été ouverts l’an dernier dans des circonstances similaires. Ils sont toujours en cours.
Les suffragettes doivent se retourner dans leurs tombes. Tout ce parcours pour arriver à pouvoir fréquenter les mêmes endroits publics, tout ce parcours pour obtenir une quasi égalité et patatras au nom du sacro-saint on ne sait quoi, on s'en retourne au 19ème siècle. Pauvre monde.
"Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint - Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins." Georges Brassens
19ème siècle.
je vous trouve indulgente, moi j’aurais dit préhistoire, en
quoi cela est t’ils étonnent,
puisque pour certains nous somme aux 15 siècles
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