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Le pédophile espagnol gracié au Maroc arrêté en Espagne
Le pédophile espagnol, dont la grâce a été annulée par le roi du Maroc Mohammed VI, a été arrêté lundi 5 août à Murcie, dans le sud-est de l'Espagne. Il doit être mis à disposition du tribunal madrilène de l'Audience nationale, a indiqué un porte-parole du ministère de l'intérieur espagnol.
Daniel Galvan Viña, un homme d'une soixantaine d'années, avait été condamné en 2011 à trente ans de prison au Maroc pour des viols sur onze mineurs. Il a été gracié avec quarante-sept autres prisonniers espagnols au nom de l'excellence des relations entre l'Espagne et le Maroc, quelques jours après une visite du roi Juan Carlos au Maroc au mois de juillet. Mais sa libération a provoqué une vague de colère, l'opinion publique marocaine s'interrogeant sur la façon dont le pédophile a pu être inclus dans la liste des bénéficiaires de la grâce royale.
Après avoir décidé dimanche soir d'annuler la grâce de Daniel Galvan Viña, le roi du Maroc Mohammed VI a ordonné l'ouverture d'une enquête qui a mené lundi au renvoi du directeur de l'administration pénitentiaire. Ce dernier aurait "transmis par inadvertance des informations erronées de la situation pénale de l'intéressé", selon un communiqué.
Selon le journal marocain Lakome, la libération de l'Espagnol s'expliquait avant tout par une demande pressante des services de renseignement ibériques. Le journal, citant une source anonyme proche du dossier, assure que sa présence sur la liste résultait en réalité d'une "faveur" accordée par Rabat au CRI, l'agence de renseignement espagnole.
LA MAISON ROYALE ASSURE NE PAS AVOIR PESÉ SUR LES GRÂCES
Une source proche du dossier a assuré lundi que Madrid avait demandé le transfert sur son territoire d'une trentaine de prisonniers, dont Daniel Galvan Viña. Cette source fait mention de deux listes, la première de dix-huit prisonniers dont Madrid aurait demandé la grâce, et une autre de trente détenus, dont le gouvernement aurait demandé le transfert afin que ces ressortissants purgent leur peine en Espagne.
Un porte-parole du ministère des affaires étrangères a cependant souligné que "la décision de gracier les prisonniers espagnols a été prise par les autorités marocaines".
La maison royale espagnole s'est exprimée pour la première fois lundi, niant toute demande. Lors de sa visite au Maroc en juillet, le roi d'Espagne s'est seulement "intéressé à la situation" des détenus, en particulier à celle d'un prisonnier malade dont il a demandé le transfert, a assuré un porte-parole de la maison royale. Ce dernier a assuré que Mohammed VI "a été plus loin" que l'intérêt exprimé par Juan Carlos. "Le roi l'a remercié (...) sans savoir de qui il s'agissait", a-t-il déclaré.
Le retrait de la grâce accordée est un acte courageux posé par le Roi Mohammed VI. Il a répondu à l'attente de son peuple et a osé faire marche arrière. Le monde change.
Cet ignoble individu, appelé Galvan Vina, a été retrouvé et arrêté en Espagne. Il sera présenté à un juge, il serait plus opportun de le renvoyer au Maroc pour qu'il achève la peine qui lui a été infligée.
on nous mène en bateau, un pays ne renvoie pas ses rassortiments vers un autre pays, quel que soit le délit qu’il a commis, il est condamné pour les faits qu’il a commis dans le pays de sa nationalité !!!
RépondreSupprimerbien sûr, ici on va lui retirer la nationalité espagnole qu’il a reçue et le renvoyer vers le Maroc, en réalité il est Irakien .