Dans un contexte de débat national sur le système des aides sociales, l'émission dresse un portrait peu reluisant des bénéficiaires.
Sept millions de téléspectateurs ont regardé le premier épisode de Benefits Street [rue des allocations sociales]. Dans cette émission de télé-réalité, produite par la chaîne privée Channel 4 et centrée sur une rue défavorisée de Birmingham (Angleterre), un homme explique comment voler des vêtements dans des magasins. Un couple confesse, en riant, avoir été pris en flagrant délit de frauder le système des allocations sociales. En revanche, ne cherchez pas les habitants qui travaillent : ils ne figurent pas dans l'émission.
Dimanche 12 janvier, soit quatre jours après sa diffusion, le programme continue de susciter des réactions violentes sur les réseaux sociaux.
Polémique en plein débat sur les prestations sociales
Dans un contexte de débat national sur le système des aides sociales, initié par le Premier ministre, David Cameron, la diffusion de l'émission déchaîne les passions. "Voir cette racaille dans Benefits Street me rend dingue. Allez bosser, bande de chiens",lance @sasharabella sur Twitter. D'autres, comme @garryturner4 lance carrément un appel au meurtre : "Quelle pourriture de voyous. Une balle coûte environ 30 pence, donc avec un billet de 20 livres [24 euros], on pourrait se débarrasser de la rue et avoir encore de la monnaie en poche".
Les habitants, eux, se sentent trahis par la chaîne. "Ils nous ont dit qu'ils voulaient saisir l'état d'esprit de la rue Turner et montrer le positif, mais la seule chose qu'ils ont faite est de montrer le négatif", s'est insurgé sur la BBC Dean Oakes, un riverain qui apparaît dans le premier épisode. Eux bénéficient du soutien de la présidente de la commission parlementaire chargée du travail, Anne Begg, membre de l'opposition travailliste. Cette dernière a accusé Channel 4 de se focaliser sur "des cas extrêmes". "Il n'y avait pas un seul bénéficiaire classique dans l'émission", a-t-elle dénoncé.
"Le tollé qu'elle a suscité me conforte dans l'idée de la nécessité absolue de proposer des programmes sur le sujet", s'est défendu le patron des documentaires à Channel 4, Nick Mirsky, dans une tribune au journal The Guardian. "Eviter la réalité quotidienne ou l'édulcorer serait un manquement à notre devoir". Tout le monde ne partage pas cet avis : plus de 20 000 personnes ont signé une pétition exigeant son interruption.
quel dommage que nous n’ayons rien de tel chez nous a filmé
RépondreSupprimerSouvenez-vous, il n'y a pas si longtemps, la polémique qui a eu lieu avec l'émission "Strip-Tease" (bonne émission, remplacée chez nous par "tout ça ne nous rendra pas le Congo"), où M. Lagardère (pas celui de capes et d'épées) le richissime Lagardère marié à Jade Foret, a jugé trop intrusif (après son passage sur les ondes) et pas représentatif, le reportage effectué sur lui et son entourage. Il a des sous et hop rachète l'épisode. Toujours est-il qu'il ne représente pas la généralité des "people".
RépondreSupprimerOn fait des "télé-réalité" à tire larigot, le niveau vole bas et encore je reste polie. Cela me semble surréaliste de voir toutes ces stupidités, niaiseries, bêtises ainsi étalés sur la place publique.
Les jeunes sont stupides, les chômeurs sont des paresseux, les vieux coûtent trop chers. Les producteurs, scénaristes et toute une équipe s'infiltrent dans la vie de ces gens. Je suis en accord avec Anne Begg, on prend le plus négatif, ce qui irrite bien les téléspectateurs, ce qui fera que les réactions ne se feront pas attendre sur la toile, ce qui créera un débat de société, les protagonistes sont pris dans le piège, rien ne va plus en ce bas monde.
stupidités, niaiseries, bêtises = féminin donc étalées
RépondreSupprimerce n’est sûrement pas vous ou quelqu’un comme vous que l’on autorisera a passé dans l’émission de la RTB ‘’ DIMANCHE a la UNE ‘’ .dommage d'ailleurs. clin d’œil
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