lundi 4 février 2013

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Twitter suspend le compte des islamistes somaliens 

Source : belga.be

Twitter a suspendu le compte Twitter en anglais utilisé par les islamistes somaliens shebab, sur lequel les rebelles ont récemment publié la photo d'un soldat français tué dans une opération de commandos pour libérer un otage, a été suspendu, a constaté vendredi l'AFP.

Le compte en question, "HSMpress", n'est plus accessible. Un message indique simplement à la place: "Désolé, le profil que vous essayez de consulter a été suspendu".
Les shebab ont confirmé et dénoncé cette suspension, en ironisant sur "une nouvelle preuve de la liberté d'expression en Occident", sur leur compte en arabe, qui était lui toujours opérationnel, tout comme celui en Somalie.
Twitter prévoit qu'un compte puisse être suspendu s'il estime que ses règles ont été violées. Parmi ces règles figure le fait de publier des menaces directes et spécifiques de violences.
Les shebab, affiliés à la nébuleuse Al-Qaïda, utilisaient régulièrement leur compte en anglais, créé en décembre 2011 et qui comptait plus de 20.000 abonnés, pour diffuser des communiqués de presse, mais parfois aussi des photos et video.
La diffusion, mi-janvier, des photos du soldat français décédé avait été dénoncée par les autorités françaises. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault y avait vu une "mise en scène particulièrement odieuse".
Les shebab avaient aussi posté des messages annonçant l'exécution de l'otage Denis Allex, un agent des services français du renseignement extérieur, que les commandos français avaient en vain tenté de libérer dans la nuit du 11 au 12 janvier.
Ce mercredi encore, les islamistes somaliens avaient utilisé leur compte pour diffuser une vidéo dans laquelle ils menaçaient d'exécuter d'autres otages, kényans cette fois.
Les shebab, implantés dans le centre et le sud somaliens, combattent les fragiles autorités de Mogadiscio, soutenues par une force de l'Union africaine et un contingent de soldats éthiopiens.
Ces derniers mois, ils ont perdu un à un leurs bastions, mais contrôlent encore des poches de territoire.

Il y a une dizaine d'années, on étaient heureux de savoir comment cela se passait en dehors de nos 

frontières, on découvraient ces terres nouvelles que l'on ne connaissaient que dans nos manuels scolaires.
Ensuite, les réseaux sociaux ont fait leur apparition, hourra!! on pouvait retrouver la trace de nos cousins du bout du monde. La joie, le bonheur, les retrouvailles.
Et, maintenant, la dérive, on utilise ces avancées technologiques pour faire vivre tout un chacun dans la peur continue du lendemain.


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