samedi 27 juillet 2013

On ne peut faire l'impasse

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Des dizaines de morts dans des affrontements en Egypte
Des heurts ont de nouveau éclaté samedi matin entre pro et anti-Morsi, faisant 20 morts, selon le gouvernement. Les Frères musulmans parlent de 75 morts.
De nouveaux affrontements ont éclaté samedi matin en Égypte entre forces de l'ordre et islamistes, faisant de nombreux morts. Au lendemain de manifestations massives rivales lors desquelles sept personnes ont été tuées, de nouveaux heurts ont fait 75 morts près du Caire, selon l'AFP. L'agence cite une source médicale proche des Frères musulmans.
Les heurts ont éclaté lorsque la police est intervenue pour empêcher des manifestants pro-Morsi de bloquer un pont routier, selon les autorités, assurant que les policiers n'ont fait usage que de gaz lacrymogènes et ont eu huit blessés dans leurs rangs. L'hôpital de campagne du campement installé dans les environs par les fidèles du président destitué autour de la mosquée Rabaa al-Adawiya, dans le faubourg de Nasr City, dans le nord-est du Caire, avait fait état dans un premier temps de 10 morts, selon l'agence officielle Mena, soulignant que ce bilan n'était pas confirmé de sources médicales. 

"Incitation à la haine"
Les Égyptiens ont manifesté massivement vendredi dans tout le pays, les uns à l'appel de l'armée contre le "terrorisme", les autres en faveur du rétablissement dans ses fonctions de Mohamed Morsi, des rassemblements antagonistes qui ont fait sept morts lors de heurts à Alexandrie (nord), selon un dernier bilan. Les pro-Morsi ont souligné que ces heurts sanglants faisaient suite au discours du chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Sissi, qui a déposé le président islamiste, demandant aux Égyptiens de descendre massivement dans la rue vendredi pour lui donner "mandat d'en finir avec le terrorisme". "De telles déclarations de Sissi incitent à la violence et à la haine et servent à couvrir les crimes haineux de l'armée et de la police", ont-ils accusé dans un communiqué.
Le ministre de l'Intérieur Mohamed Ibrahim, interrogé dans une interview télévisée sur le campement dressé depuis près de trois semaines par des milliers de partisans de M. Morsi autour de la mosquée Rabaa al-Adawiya, a déclaré qu'il y "aurait bientôt des décisions du procureur pour mettre fin à cette situation". Il y sera mis un terme "dans le cadre de la loi", a-t-il néanmoins assuré. Les autorités avaient renforcé la sécurité vendredi dans tout le pays pour cette journée à hauts risques où les deux camps entendaient compter leurs forces, alors que les violences liées aux troubles politiques ont fait plus de 200 morts en un mois.

Morsi en détention préventive
Les forces armées doivent également faire face à une rébellion dans la péninsule du Sinaï, où des hommes armés ont encore tué un civil et blessé cinq soldats vendredi. La justice a par ailleurs ordonné la mise en détention préventive de Mohamed Morsi, déjà gardé au secret par l'armée depuis sa chute, pour complicité présumée avec des opérations meurtrières contre les forces de sécurité lors de la révolte contre le président Hosni Moubarak en 2011, imputées au Hamas palestinien. Alors qu'il était jusqu'à présent retenu sans charges, un tribunal a ordonné sa mise en détention préventive pour 15 jours renouvelables. 
Les charges portent en particulier sur une aide que lui aurait apportée le Hamas, branche palestinienne des Frères musulmans, pour s'évader d'une prison où le régime Moubarak l'avait incarcéré, peu avant d'être emporté par une révolte populaire. L'ONU, les États-Unis et l'Union européenne ont appelé à la fin de la détention par l'armée du président déchu et de plusieurs de ses conseillers. Les adversaires du président déchu justifient sa destitution en l'accusant de n'avoir gouverné qu'au profit des islamistes et d'avoir enfoncé le pays dans la crise économique. Ses partisans dénoncent inlassablement le "coup d'État sanglant" contre le premier président démocratiquement élu d'Égypte, après des manifestations massives fin juin pour réclamer son départ.

Quand donc arrivera l'apaisement dans ce pays si beau, si grand, avec une énorme culture? Le printemps arabe est devenu un enfer, les uns veulent la charia, les autres veulent continuer à posséder leur droit d'expression, leur liberté de penser. Nous sommes au XXIème siècle. Si ce n'est pas le cas, alors il faut se séparer de tout ce que le monde moderne a apporter, réfrigérateur, télévision, machine à laver, téléphone portable, pc, smartphone, tablette, voiture, tout cela doit être banni. Il faut choisir avancer ou reculer et comme le dit Confucius
"Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour."



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