samedi 9 février 2013

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Rahim Bellem | Publié le 08.02.2013, 20h21 | Mise à jour : 20h38

L'ambassadeur de Tunisie : «C’est un échec global du gouvernement»

Ambassadeur de Tunisie en France, Adel Fekih est arrivé en poste à Paris après la chute de Ben Ali. Il réagit aux évènements qui agitent à nouveau la Tunisie.
L'assassinat de Chokri Belaïd a ébranlé la Tunisie. Est-ce une nouvelle révolution? 
Adel Fekih. «Je suis enragé comme beaucoup de Tunisiens.
C'est une blessure personnelle, profonde. Chokri Belaïd était une personnalité respectée. Ce drame, c’est un constat de l'échec global de la politique du gouvernement. Si la violence a pris le dessus pour faire bouger les lignes, cela devient très grave. Au lieu de s'exprimer dans un débat démocratique, on tue.»
Vous voulez dire que le gouvernement a failli à sa mission?
A.F. «Cet assassinat n'est pas un acte isolé. C'est la résultante d'un processus. Si à chaque fois que quelqu’un n’est pas d’accord, qu’il soit dans l’opposition ou non, on s'attaque à sa personne, c'est inquiétant. On en arrive à banaliser le meurtre. Car il y a déjà en Tunisie une violence qui s'est installée. Face à cela, on a laissé faire. Ainsi, quand on entend des attaques, des appels à la haine contre un autre Tunisien dans la mosquée, c'est une façon d’accepter qu'un acte odieux comme celui perpétré contre Chokri soit commis. Il faut d’urgence assainir le climat général.»
Les manifestations sont quotidiennes, la crise persiste depuis la chute de Ben Ali...
A.F. «Les partis politiques doivent prendre leurs responsabilités afin que l'Etat ne soit pas fragilisé. Ils doivent aider au renforcement des institutions pour canaliser les conflits qui déstabilisent notre société. Ce n’est pas dans la rue ou sur les plateaux de télévision qu’ils peuvent se régler. Tous les partis doivent conforter l’Etat afin d’assainir le climat. Pour que la transition réussisse, il faut s’en donner les moyens.»
Ces violences touchent de plein fouet le secteur économique et notamment le tourisme, comment réagir?
A.F. «Les premiers à en souffrir sont les Tunisiens eux-mêmes. Ils ont la rage. Ils souffrent. Il faut d'abord leur redonner confiance. Vu de l'étranger, la Tunisie est déstabilisée. Si les Tunisiens ne se sentent pas bien, on peut comprendre que les touristes français ne veulent pas y aller. Mais le tourisme n'est vraiment pas la préoccupation des auteurs de ces violences.»
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Chaque parti promet que tout changera lorsqu'il sera au pouvoir. Pouvoir quand tu nous tiens, de loup tu deviens chacal.

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