mardi 26 février 2013

Livre de Marcela Iacub : DSK dénonce à l'audience un procédé "malhonnête"

Dominique Strauss-Kahn était présent, mardi matin, au palais de justice de Paris pour assister à l'audience d'examen de sa demande d'interdiction du livre de l'essayiste Marcela Iacub, Belle et Bête. DSK est arrivé peu avant 10 heures et a dû s'abriter au greffe de la XVIIe chambre correctionnelle pour échapper à la foule des journalistes présents. L'ex-directeur général du FMI a assigné en référé (procédure d'urgence) Marcela Iacub et son éditeur, Stock, pour "atDominique Strauss-Kahn s'est dit mardi "choqué" par le texte "méprisable et mensonger" que représente à ses yeux le livre de Marcela Iacub relatant leur relation, Belle et Bête, dont il demande l'interdiction à la justice. Devant la juge des référés Anne-Marie Sauteraud, DSK a dénoncé un texte qui fait "fi de la dévastation" de sa vie privée, se disant "horrifié" par le procédé "malhonnête" utilisé qui n'a "d'autre objet que mercantile".
Même si l'ancien ministre n'est jamais nommément désigné dans le livre, l'auteur confirme dans un long entretien au Nouvel Observateur qu'il s'agit bien de DSK, tout en précisant que l'ouvrage contient des éléments de fiction.
M. Strauss-Kahn demande l'insertion d'un encart dans chacun des exemplaires de Belle et bête, ainsi qu'"à titre subsidiaire" une interdiction de diffusion du livre à paraître mercredi.
Source le Monde
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Le texte de Marcela Iacub est un très grand... par

C'est le 27 février prochain que le livre "Belle et Bête" de la juriste et spécialiste dans la philosophie des moeurs, Marcela Iacub, sortira en librairie. L'ancienne maîtresse de Dominique Strauss-Kahn y relate sa liaison avec l'ancien directeur du FMI. Une semaine avant la parution de son livre, Marcela Iacub s'est confiée au Nouvel Obs.

"Nous avons eu une liaison de la fin janvier 2012 au mois d'août de la même année", explique-t-elle en affirmant que tout est vrai sauf les scènes intimistes. "Pour les scènes sexuelles, j'ai été obligée de faire appel au merveilleux. Mais si elles sont fausses sur un plan factuel, elles sont vraies sur un plan psychique, émotif, intellectuel".

Mi-homme, mi-cochon
Marcela Iacub décrit DSK comme un être double, mi-homme mi-cochon. "Ce qu'il y a de créatif, d'artistique chez Dominique Strauss-Kahn, de beau, appartient au cochon et non pas à l'homme. L'homme est affreux, le cochon est merveilleux même s'il est un cochon. C'est un artiste des égouts, un poète de l'abjection et de la saleté", lance-t-elle sans détours. "Le cochon, c'est le présent, le plaisir, l'immédiat, c'est la plus belle chose qui soit, la plus belle part de l'homme. Et en même temps, le cochon est un être dégueulasse, incapable d'aucune forme de morale, de parole, de sociabilité".

Tu aurais transformé l'Elysée en boîte échangiste
"Voilà ta véritable faute, ton unique faute impardonnable. Tu as prétendu que tu étais prêt à donner ton sang pour la patrie quand en vérité tu te serais servi de cette patrie pour verser ton sperme inépuisable", écrit-elle notamment dans son livre. "Tu aurais transformé l'Elysée en une géante boîte échangiste, tu te serais servi de tes assistants, de tes larbins, de tes collaborateurs et de tes employés comme de rabatteurs, d'organisateurs de partouzes, d'experts dans l'art de satisfaire tes pulsions les plus obscures".

Et Marcela Iacub de poursuivre: "L'idéal du cochon, c'est la partouze: personne n'est exclu de la fête, ni les vieux, ni les moches, ni les petits". Des propos que n'a pas beaucoup apprécié le principal intéressé qui, selon le Figaro, a immédiatement réagi en envoyant une lettre au fondateur de l'hebdomadaire, Jean Daniel.

"Un double dégoût"
"A la lecture du Nouvel Observateur de ce jeudi, je suis saisi d'un double dégoût", écrit-il. "Celui que provoque le comportement d'une femme qui séduit pour écrire un livre, se prévalant de sentiments amoureux pour les exploiter financièrement", ajoute-t-il en se disant victime d'une atteinte méprisable à sa vie privée et la dignité humaine.

Et DSK de fustiger le Nouvel Observateur, se disant dégoûté davantage par le média qu'il accuse de "publication commerciale et crapoteuse qu'on croyait réservée à la presse de caniveau".

"L'ancien grand journal de la conscience de gauche vient de sombrer dans une opération qui donne la nausée", conlut l'ancien mari d'Anne Sinclair en affirmant avoir fait appel à ses avocats afin "d'étudier toutes les voies légales pour combattre cette abomination".


Nouvel Observateur



http://www.dailymotion.com/video/xxnxsq_le-texte-de-marcela-iacub-est-un-tres-grand-livre_news



Ouf , nous l’avons échappé belle  ! !    l’HISTOIRE aurait pu se répéter . . .
16 février 1899. Le président Félix Faure succombe à une fellation au palais de l'Élysée.

Président de la République depuis quatre ans, Félix Faure a pris une maîtresse comme tout bon Français de sexe mâle. Il s'agit de Marguerite Steinheil, 26 ans, qui change d'amant comme de chapeau. Son mari, le peintre Steinheil, qui poursuit ses propres amours, ne trouve rien à y redire. Au contraire même, puisque la nouvelle "relation" de son épouse lui vaut plusieurs commandes officielles. Comme cela, tout le monde y trouve son compte.
Félix Faure a pris l'habitude de faire venir Mme S. au palais de l'Élysée à chaque fois qu'il a besoin d'une séance de relaxation. C'est Clinton qui lui a filé le tuyau : rien de plus déstressant qu'une petite turlutte par une stagiaire. Bref, en se levant le 16 février 1899, Félix fait porter un mot à sa maîtresse pour lui dire qu'il la recevra avec plaisir à 17 heures, après ses dernières obligations. La journée passe à toute vitesse. Le président s'apprête à accueillir sa visiteuse dans le salon bleu. Mais avant de la faire introduire, il prend une petite précaution pour ne pas se retrouver le drapeau en berne au moment fatal. C'est qu'il n'est plus un perdreau de l'année. Il affiche 58 ans, soit 29 de plus que sa maîtresse. Faute de Viagra, il avale un excitant. Il est prêt à la recevoir. L'huissier fait entrer la ravissante Mme Steinheil. Il n'y a pas de temps à perdre. Elle ouvre son corsage pour lui offrir une magnifique poitrine à rendre jalouse Lolo Ferrari.

"J'étouffe !"

Formée dans son extrême jeunesse par les membres de l'équipe de France de football, elle va droit au but. Restant silencieuse, car son papa lui a appris à ne pas parler la bouche pleine, elle sent soudain la main de son amant se crisper sur sa tête. Elle s'apprête à interrompre sa prestation quand il se met à crier : "J'étouffe ! J'étouffe ! Je n'y vois plus !" Elle le libère, se relève, le voit s'effondrer, s'affole. Elle sonne les domestiques avant de s'enfuir par un escalier dérobé sans même prendre le temps de se rhabiller entièrement. Parvenue dans la rue de Marigny, Marguerite hèle un fiacre, le torse encore nu sous sa jaquette. Pendant ce temps, les employés de l'Élysée découvrent le président allongé en pleine crise sur le divan. Le médecin qui accourt est impuissant à le sauver. Vers 10 heures, il meurt d'une congestion cérébrale, comme on dit à l'époque. Lorsque le prêtre mandé pour lui administrer les derniers sacrements se présente, quelques heures plus tard, il demande à un garde du palais : "Le président a-t-il encore sa connaissance ?" s'attirant la réponse mythique : "Non, elle vient de s'enfuir par l'escalier de service."
La nouvelle de la mort de Félix Faure se répand rapidement. Le Journal du peuple écrit qu'il est mort d'avoir trop "sacrifié à Vénus". Tout Paris comprend l'allusion. Les journalistes, apprenant que le président est décédé durant une fellation prodiguée par sa maîtresse Mme S., surnomment celle-ci "la Pompe funèbre". Le sobriquet fait fureur. Cette réputation attire même à la belle de nouveaux amants, parmi lesquels Aristide Briand et le roi du Cambodge.
La fin de Marguerite est moins glorieuse que son entrée dans le monde. Le 30 mai 1908, elle est retrouvée ligotée et bâillonnée dans son lit. Son époux a été étranglé et sa mère est morte d'une crise cardiaque. Soupçonnée d'être l'instigatrice du crime de son mari, elle est cependant acquittée. Elle épousera ultérieurement un baron anglais et s'éteindra à 85 ans, on ne l'invente pas... dans le Sussex.

source wikipedia   

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