lundi 25 mars 2013

Des agriculteurs convoqués au commissariat pour quelques miettes de pain envoyées à François Hollande



Les occupants de l'Élysée manquent-ils d'humour? Ou de discernement ? Des agriculteurs convoqués pour quelques miettes? Leur tort, avoir fait parvenir à François Hollande des lettres de doléances accompagnées de quelques miettes de pain.
Tout débute lors de la dernière campagne présidentielle quand les membres de l'association départementale des anciens exploitants agricoles de l'Aisne envoient des pétitions aux candidats pour demander une revalorisation de leurs retraites. Le candidat socialiste répond à leurs courriers, l'histoire en reste-là.
Quelques mois plus tard, François Hollande est à l'Élysée, et "pour se rappeler à son bon souvenir" les retraités envoient en novembre 500 lettres au Président de la République. À fond sur la métaphore, ils ajoutent dans l'enveloppe quelques miettes de pain. "L'idée des miettes c'est pour dire que lorsque le gâteau est partagé, il ne reste que les miettes pour les retraités", explique à France 3 Henri Carton, l'un des retraités mis en cause. "Comme symbole, c'était pas mal, le pain sec et les miettes. Au départ, on pensait mettre uniquement du pain sec mais c'était un peu compliqué. Donc avec nos doléances, il n'y a eu que des miettes dans les lettres", poursuit-il, très technique.
Pas de nouvelles de l'Élysée, jusqu'à vendredi dernier, le 7 décembre, quand Henri Carton est contacté et convoqué par le commissariat de la ville préfecture (Laon). "Ils ont en leur possession des photocopies de huit lettres d'anciens exploitants de l'Aisne", indique-t-il. "Apparemment, c'est le parquet d'Amiens qui avait demandé qu'une suite soit donnée à l'affaire, note France 3 Picardie. Notamment après la manifestation des anciens exploitants à Laon la semaine dernière". Sept autres expéditeurs de miettes devraient être auditionnés prochainement selon la chaîne.



L'Élysée "dément formellement avoir déposé plainte"
Selon un journaliste de France 2 cité par FTVI, aucune plainte n'a été déposée par l'Elysée. Il s'agirait juste d'auditions organisées par le parquet, après la réception de ces lettres qui contenaient autre chose que du papier. "Une procédure courante", écrit le site internet.
Cette information a été confirmée dans la soirée par un communiqué de la Présidence de la République. "La présidence de la République dément formellement avoir déposé plainte contre des retraités ayant envoyé des courriers contenant des miettes de pain, et en a informé les intéressés par l’intermédiaire du préfet de l’Aisne. A la suite de cet envoi, le procureur de la République de Paris a souhaité entendre les explications et motivations des personnes concernées en les faisant auditionner. Le courrier adressé au Président ne présente aucun caractère offensant et ne fait qu’exprimer l’inquiétude de ses auteurs sur la question des retraites agricoles", dit le communiqué.



........brûler le drapeau de la France, insulter la France par des .........
........ chansons, siffler la Marseillaise, brûler des édifices publics.....
.................être permis puisque personne n'est poursuivi. ................

2 commentaires:

  1. Ils n'ont pas dû chercher loin, les agriculteurs ont eu la décence de signer leurs courriers.
    Plus simple de s'attaquer à des retraités qu'aux jeunes des banlieues ou autres malfrats, ah, mais il est vrai qu'eux signent leurs méfaits par la violence.
    Hollande n'apprécie pas les restes, pourtant du hollande dans une baguette beurrée!!!!

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  2. Croire qu’il suffisait de battre Sarkozy pour redressé la France, il faillait être bien naïf pour le croire.
    Sans jouer les spécialistes, je pense qu’en France cela va très mal,
    les socialistes son confrontés a une chose auquel ils n’on pas l’habitude, gérée quand cela va mal, de plus ils n’on plus la possibilité de faire une chose a laquelle ils on toujours eu recours, puisé dans la caisse.
    Je pense même que comme ils sont partis pour le moment,
    dans quelque mois cela risque de dégénéré pour ne pas dire plus.

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