mercredi 27 mars 2013

Belgique laïque de tradition catholique


Le nouveau calendrier scolaire agite tous azimuts

Le MR fustige le décret fixant le calendrier scolaire. Simonet met les points sur les i.
L’instauration, via un décret-cadre, d’un nouveau système permettant de fixer, sans limite dans le temps, les congés et vacances scolaires (LLB 26/3) aura fait grand bruit. Pourtant, comme "La Libre" le précisait déjà mardi, si les appellations "congé d’automne", "vacances d’hiver", "congé de détente" et "vacances de printemps" sont reprises dans le décret, leur modification par arrêté date, par contre, des années 2000 et 2005.

Néanmoins, les réactions de surprise ont été nombreuses. "Les réactions sur les forums peuvent se résumer en une interpellation lancée aux responsables politiques : ‘En cette période de crise, est-ce vraiment le moment de dépenser son temps et son énergie à réfléchir à de nouvelles appellations pour les congés scolaires ?’ , lance-t-on au cabinet de la ministre Simonet (CDH), en charge de l’Enseignement. La question est pertinente. Tellement pertinente que le projet de décret adopté en gouvernement ne change en rien ces appellations." Au contraire, "rendre automatique la fixation des dates des congés et vacances de l’enseignement obligatoire constitue une simplification administrative", insiste-t-on.

Des congés liés à d’autres religions ?

L’opposition MR n’a pas tardé à monter au créneau. "Débaptiser le calendrier des vacances scolaires n’avait aucun caractère urgent et n’apporte d’ailleurs aucun élément nouveau ou fondamental dans la gestion du rythme scolaire [ ], s’exclame Françoise Bertieaux, chef de groupe au parlement de la Communauté française. Ce n’est là qu’un décret cosmétique qui ne répond à aucune priorité du monde scolaire !" Au cabinet de la ministre, on rétorque : "Qui a fait passer les premiers arrêtés en 2000 (NdlR : modifiant les appellations des congés scolaires) ? Hazette, MR. En outre, cela veut-il dire que Mme Bertieaux souhaite avancer plus fondamentalement sur les rythmes scolaires et avoir des dates fixes, par exemple, qui ne respectent plus en rien les congés tels que l’Ascension, la Pentecôte, etc. ?"

Autre grief du MR : "Si la ministre Simonet semble vouloir faire sortir le religieux par la porte, elle laisse en réalité la possibilité de le réintroduire par la fenêtre, pointe Françoise Bertieaux. Car sous couvert de se détacher de la religion et des traditions, ce texte ouvre la voie à de nouveaux jours de congés liés à d’autres religions. Et cette formule, le MR la regrette fermement."

L’article 9, paragraphe 3 du décret-cadre prévoit, de fait, qu’il est possible "d’adapter le calendrier scolaire aux spécificités de certains établissements scolaires (par exemple, en raison de fêtes religieuses ou pour des raisons de sécurité (Shape). Dans ce cas, le chef d’établissement ou le PO doit proposer un nouveau calendrier scolaire pour toute l’année scolaire et le gouvernement doit marquer son accord sur la dérogation et le nouveau calendrier scolaire." Au cabinet, on assure qu’il s’agit de la "transcription mot pour mot d’un arrêté de 1984 qui n’a pas été modifié depuis". Autrement dit, si, par exemple, une école musulmane avait voulu demander une telle dérogation, elle pouvait le faire depuis 1984.

Nous sommes catholiques depuis la création de la Belgique. Pourquoi changer les appellations si ce n'est pour plaire à une certaine catégorie de la population. Il suffit d'écouter les réactions, un jour de congé pour l'Aïd, grande fête musulmane. Si l'on peut fêter Noël en famille, ils ont le droit de fêter l'Aïd en famille.
Merci au CDH il est vrai que du parti chrétien il est passé au parti humaniste.  Belgique pays neutre et laïc, pays hypocrite serait plus adapté.

MAW
Je considère cette décision comme la pire des décisions de ces 20 dernières années que l’on nous impose, jamais je ne participerais a cette mascarade, merci quand même aux tr..s du c.ls qui ont imposés cette décision, elle me pénétra a l’avenir de reconnaître ceux qui pensent comme moi. 

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