samedi 15 décembre 2012

Tout à un prix!!!!!

http://www.rtbf.be/info

Un outil pour rendre payant les sites belges d'info

Les sites d'information gratuite vivent peut-être leurs dernières heures. Les principaux éditeurs de presse belge ont conclu un accord pour mettre sur pied une plate-forme payante commune dès l'année prochaine.
Selon le quotidien De Morgen de vendredi, les éditeurs francophones et néerlandophones veulent fonder Media ID, un système d'enregistrement et de paiement en ligne qui permettra à un internaute d'utiliser un même profil sur tous les sites d'informations. Un système de paiement y sera également inclus. L'utilisateur pourra ainsi payer en ligne pour consulter les articles qui l'intéressent.

Pour Denis Pierrard, General Manager chez IPM (DH-La Libre Belgique), "il s'agit tout simplement d'une évolution capitale pour l'avenir des médias. Le modèle de la publicité sur internet a montré ses limites en terme de ressources. 
De plus, vu la richesse de l'information présente sur nos sites, nous estimons qu'il est normal de demander aux surfeurs de payer."

Pour le moment, les sites de La Dernière Heure et de La Libre sont toujours gratuit à 100%. 
Du côté de sites de SudPresse et du Soir, entre autres, un certain nombre d'articles sont déjà soumis à une système d'abonnement. "Nous avons conscience de la trop grande disparité des divers modes de paiement selon les produits proposés. 
C'est un frein clair à l'achat de notre offre numérique" explique Philippe Laloux, Digital Manager au Soir.

Lancement en septembre 2013

Pour le lancement de la plate-forme commune de payement en ligne, les éditeurs de presse vont fonder une coopérative dont ils seront tous actionnaires. Elle pourrait se construire sur la structure de l'opérateur "Gopress", qui gère déjà la vente en ligne des PDF des journaux flamands et francophones. Elle devrait voir le jour en septembre 2013.

Entre-temps, chaque éditeur aura planché sur sa propre offre payante. "Tous les médias présents sur internet envisagent le 'paywall'. 
Aux Etats-unis, 300 journaux en ligne ont déjà passé la rampe avec succès", toujours selon Philippe Laloux. "Les éditeurs de presse ne sont pas seuls dans ce projet. Des pourparlers sont aussi en cours avec les médias audiovisuels du nord et du sud du pays" a confirmé M. Pierrard.

A la RTBF, "la politique aujourd'hui n'est pas à l'identification des internautes et au payant".

Belga

Je consulte, les actualités sur la toile, cela ne m'empêche pas d'acheter, chaque semaine, des magazines de presse (non, pas la presse à scandales). Reconnaissons-le, la presse n'est plus ce qu'elle était, "faits divers glauques" "politique à 4 sous" "guerres" "people". Le journal de Papa avait son charme, n'oublions pas les typographes (des érudits de l'orthographe, de la ponctuation, désolé M. Gutenberg, la typographie "c'est du passé").
Sur la toile, c'est tout, tout de suite, cela s'appelle le "scoop", quant à l'orthographe, le choix des mots ou la ponctuation "c'est du passé".
Allez assez de lamentations : le poisson a été appâté, il est ferré, il va passer à la poêle.
A vos porte-monnaie brave gens, vu la richesse des informations données, les actionnaires ont besoin de sous.




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