mardi 18 décembre 2012

La vérité en image


«La crise», un film tourné il y a 20 ans et déjà si criant d'une vérité très actuelle. Une sortie en salle qui, au jour d'aujourd'hui, serait probablement interdite ou fortement censurée. Bonjour les émeutes ... si tant est que quelqu'un oserait encore se permettre de le tourner. 

Ecoutez et voyez ce merveilleux passage d’anthologie ! ...



11 commentaires:

  1. EXCELLENT CHARLES, quelle belle trouvaille, voila une séquence qui en 20 ans n’a pas pris une ride, on pourrait y ajouté viol en groupe ( Station métro Simonis et Beekkant ) de jeunes filles de 14-15 ans , bien que pour nos élus cela n’est pas bien grave et s’apparente plus a des jeux d’enfant qu’a une infraction grave, de plus dans se pays il faut reconnaître que nous somme souvent victime de sentiments d’insécurités.

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  2. Les propos tenus prouvent bien que les quartiers où vivent nos chers (chères) élus ne connaissent pas les soucis vécus au quotidien par les gens d'en bas.
    Et les médias relèvent "quoi" que Reynders a eu un entretien informel avec le Prince d'Arabie Saoudite. On nous prend vraiment pour des pommes, pourquoi l'envoyer (j'aime à croire qu'il n'est pas seul à décider de l'endroit où il se rendra!!!!) dans un pays, où il doit tourner le dos à l'autorité dirigeante. Un peu de bon sens ne ferait vraiment de tort à personne. La fin du monde est programmée pour le 21, mais cela fait bien longtemps que nous vivons la fin du monde.

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    1. une fois de plus Léonie vous visé juste, le bon sens doit être la chose la moins partagée dans le royaume de Belqique , au contraire de nos finances.

      LA FRAUDE SOCIALE, COMMENT ÇA MARCHE ?

      Le préjudice du dossier "Cachalot" s'élève à 10 millions d'euros

      L’humour et la gouaille bien bruxellois du commissaire divisionnaire Christian Perremans a fait son petit effet jeudi dernier, à l’occasion d’une conférence consacrée à la fraude sociale organisée à la Haute école Francisco Ferrer. Derrière son récit imagé, recueilli par La Libre Belgique, une réalité saisissante, une réalité qui coûte cher à notre système de sécurité sociale.

      En première ligne, la zone de police Ouest, qui couvre les communes de Molenbeek, Berchem-Sainte-Agathe, Jette, Ganshoren et Koekelberg, a démasqué un fraudeur qui a parfaitement su s’infiltrer dans les failles du système de protection sociale belge.

      Ce fut le dossier "Cachalot", ouvert à Molenbeek Saint-Jean en 2006 aujourd’hui raconté dans un livre intitulé "Contre la fraude à l’argent du crime : Etat des lieux" aux éditions Larcier. Bienvenue dans le monde merveilleux de la fraude et de l’exploitation d’un public précaire, ici constitué majoritairement de personnes d’origine marocaine, ayant la nationalité néerlandaise pour la plupart.

      La police de la zone Ouest a eu la puce à l’oreille grâce aux démarches répétées d’un même propriétaire, visant à domicilier rapidement des personnes dans ses immeubles. "Une fois inscrites, celles-ci produisaient des attestations patronales toutes signées par le même gérant", raconte le commissaire.

      Émergeait très vite la pointe d’un iceberg invraisemblable. Nombre de ces "pseudo-travailleurs" souhaitaient en effet avoir "accès au territoire belge" et in fine bénéficier des allocations de chômage et/ou des allocations familiales. Pour cela, ces candidats au séjour, désormais domiciliés en Belgique, devaient produire une série de documents officiels. Ceux-ci étaient fournis par des sociétés privées. Une fausse fiche de paie pouvant par exemple coûter entre 150 et 350 euros au candidat chômeur.

      Des gérants recrutés parmi les SDF

      De quelles sociétés s’agit-il ? Des sociétés au bord de la faillite, récupérées par les organisateurs des fraudes parfois sur base d’une simple petite annonce. "Les sociétés qui "employaient" ces travailleurs fictifs étaient en général des sociétés de nettoyage qui permettent de recruter un grand nombre de personnes aux profils divers" sans éveiller de soupçons.
      Comme le nettoyage se fait "sur chantier", il est très difficile d’établir le lieu où les prestations sont effectuées, explique le commissaire
      : a suivre ci-desous

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    2. Perremans. Pour ne jamais faire apparaître l’organisateur de la fraude, la gestion officielle de ces entreprises est confiée à des hommes de paille (le "gérant"), souvent recrutés parmi la population précarisée, souffrant parfois d’alcoolisme.

      Ainsi, certains SDF abusés se sont retrouvés avec des assignations d’huissiers en pagaille issus de la situation de faillite des entreprises "reprises". "La société fera mine de recruter de nombreuses personnes en délivrant des attestations patronales, établira des états de prestations, etc. mais se verra assignée à terme par l’ONSS pour défaut de paiement des cotisations sociales, explique encore le commissaire Perremans. La faillite sera alors ouverte et prononcée".

      Reste que durant sa brève existence, la société pourra "commercialiser" C4, fiches de paie et autres attestations auprès des candidats au séjour. Pouvant apporter la preuve de jouir d’un travail sur le sol belge, ceux-ci seront en mesure de demander un accès légal au territoire pour une durée de cinq ans. Les C4 et les fausses fiches de paye fournis à prix d’or par les fraudeurs leur donneront droit aux allocations de chômage.

      Les organisateurs de cette fraude à grande échelle allant jusqu’à pousser les demandeurs à contracter des prêts auprès des banques sur base de revenus fictifs. Comble du comble, ces faux travailleurs "pourront remplir comme il se doit leur déclaration fiscale et se voir rembourser une partie des impôts que leur employeur n’aura jamais payés", relève encore le policier bruxellois.

      10 millions de préjudice

      Rien que pour l’Onem, le préjudice du dossier Cachalot s’élèverait à une dizaine de millions d’euros, correspondant à 3000 fausses relations de travail. Dans ce genre de système, les fraudeurs ont parfois pignon sur rue, allant jusqu’à occuper des bureaux munis de salles d’attente pour accueillir les futurs pseudo-travailleurs. Le fraudeur de ce dossier "Cachalot", aujourd’hui clôturé pouvait gagner de 3000 à 3500 euros par jour, rapporte encore le commissaire Perremans.

      "La zone Ouest a été pionnière dans ce type d’affaires, précise-il à "La Libre". Depuis, nous plaidons surtout pour un décloisonnement des différents services de l’Etat concernés. Nous travaillons à ce que l’information circule beaucoup mieux entre les services de police, l’ONSS et la justice par exemple".

      Depuis quelques années, la situation de terrain change : "Il n’y a plus de gros dossiers tels que celui que j’ai décrit. Nous avons aujourd’hui affaire à des structures de plus petite envergure et plus nombreuses, ce qui complique encore nos investigations."

      Selon certaines estimations, la Belgique compterait encore entre 10000 et 12000 relations de travail fictives.
      Mathieu Colleyn
      © La Dernière Heure 2012

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    3. relation de travail fictive, joli terme.
      Mais n'omettons pas de dire que des emplois fictifs sont également de mise dans certaines administrations, pour obtenir des subsides.

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  3. A Alger, Hollande reconnaît "les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien.

    IL Y EN A QUI N’ONT PAS BESOIN D’ÊTRE MUSULMANS POUR SE METTRE A QUATRE PATTES PAR TERRE ! ! ! ! ! !

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    1. C'est très mode ces excuses. Bientôt on s'excusera de s'excuser.

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  4. Le gouvernement est "en grande forme", assure Di Rupo

    Waoow quelle bonne nouvelle Ripo u, mais aussi quel contraste avec cette pauvre dame qui s’est faite agressé et me pourra pas partager a la veille de Noël votre belle forme suite aux conséquences de cette agression, mais après tout quelle importance,ce qui compte pour notre beau pays est le multiculturel.

    Deux adolescentes âgées de 16 et 18 ans, ont agressé une femme à coups de poings afin de lui voler son sac, jeudi à Molenbeek, a indiqué vendredi le parquet de Bruxelles

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    1. A Molenbeek ? Je m'étonne de ce fait divers !
      Il y fait si bon vivre ...
      Il y a dans la commune où j'aime tant vivre encore beaucoup de travail ...

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    2. Adolescentes? à 18 ans? j'ai rater un chapitre? on a relevé l'âge de la majorité? NON, ah bon, au lu de l'écrit "adolescentes de 16 et 18 ans".

      Il est triste de constater que la violence gagne, chaque jour un peu plus de terrain. Dans les années 1970, il y avait des films "avant-gardiste" qui montraient la fin du 20ème et le 21ème siècle comme violents, ces films étaient classés dans la catégorie "science-fiction" - Orange mécanique, Blade Runner, Matrix, New-York 1997, Transpotting, etc....". En 2012, la réalité a, largement, dépassé la fiction.

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    3. Je rectifie, "Dès les années 1970".

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