lundi 3 décembre 2012

Exaspéré? pas le droit!!



Licencié pour avoir traité des élèves de “cons”
Trop rapidement, la ministre Simonet avait donné son préavis à l’enseignant bruxellois. Un préavis disproportionné
BRUXELLES La ministre de l’Enseignement obligatoire en Fédération Wallonie-Bruxelles ne pouvait licencier un enseignant qui avait traité des élèves de“bougnoules” et par la suite, lors d’un conseil de classe, discriminé certains de ceux-ci en parlant d’élèves marocains” .
L’enseignant qui avait aussi traité des élèves de “cons” avait été licencié début 2012. Dans un arrêt, que la DH a pu lire, le Conseil d’État qualifie ce licenciement de “disproportionné” . La ministre Marie-Dominique Simonet devait commencer par lui adresser un rapport défavorable, et l’informer officiellement que sa manière de servir ne satisfaisait pas.
Sur papier du moins, cette décision implique que ce professeur de latin âgé de 46 ans devrait pouvoir reprendre ses cours dans cet athénée royal. Les services de la ministre Simonet plaidaient pourtant qu’un retour de l’enseignant était impensable après de tels propos qui avaient “créé un climat d’insécurité dans le chef des élèves ”.
La ministre n’avait pas décidé à la légère. Sa décision s’appuyait sur les témoignages de cinq collègues, trois parents d’élèves et onze élèves.
Pour l’enseignant, les écarts de langage étaient à replacer dans le contexte d’une classe difficile et d’élèves au comportement totalement incontrôlable.
Dès septembre, raconte-t-il, les élèves avaient promis qu’il ne tiendrait pas une semaine. Ses deux prédécesseurs avaient démissionné. “J’ai donc dû installer d’emblée un minimum de discipline,” reconnaît-il. De rage, le professeur avait cassé le Bic d’une élève et frappé si fort sur le tableau noir qu’il y avait fait une bosse.
L’enseignant nuance quand même. Bougnoule ? Il prétend avoir dit “guignol” . “Et si j’ai effectivement parlé d’élèves marocains lors d’un conseil de classe, c’est pour expliquer que des élèves d’une culture différente pourraient avoir moins d’attrait pour le latin. Des écarts de langage néanmoins racistes et xénophobes, reconnaissait-il, qu’il attribuait à l’exacerbation de n’avoir pas pu maintenir la discipline dans cette classe d’élèves de 12 et 13 ans.
Selon nos informations, son préavis est donc suspendu. Car, pour le Conseil d’État, “le licenciement d’un enseignant est une mesure grave. Il existe des dispositions statutaires qui permettent à l’autorité de l’avertir officiellement que sa manière de servir ne satisfait pas”.


Avec tous le bins qu'elle a déjà mis dans l'enseignement, elle devrait peut-être y retourner, histoire de voir comment elle réagirait face à ces situations.
Demandez à certains enseignants d'école primaire, oh non, pas des élèves de 6ème mais de 1ere année (vous voyez ils ont 6 ou 7 ans), et vous verrez que déjà à cet âge là, ils menacent l'instit.
On nous rabat les oreilles avec le manque de vocation, mais il faut vraiment avoir beaucoup de courage, de force de caractère et quand on en a on se fait virer. CQFD


3 commentaires:

  1. Bien que l’on fait tout pour nous le cacher, beaucoup on depuis longtemps comprit dans quelle école et avec quel genre d’élève les pauvres instituteurs on le plus souvent des problèmes, cela est d’autant plus triste que ceux-ci se son engagé dans le métier par amour de celui-ci,
    A titre d’exemple, un de mes amis a préféré changé de travail et allé travailler dans un service de nuit dans une firme d’informatique, tellement sont métier d’instituteur devenais un enfer.

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  2. le virus de la grande place de Bruxelles se propage !

    LES ENFANTS D'UNE ECOLE MATERNELLE DU LOIRET PRIVES DE LA VISITE DU PERE NOËL

    Le père Noël viendra finalement rendre visite aux élèves de l'école maternelle du Grand-Clos, à Montargis (Loiret). L'annulation de cette animation destinée aux enfants avait provoqué une polémique, relayée mercredi 5 décembre par plusieurs médias,
    Acte 1 : l'école annule la venue du père Noël pour raisons financières et pédagogiques
    Lors d'une réunion le 26 octobre dernier, le conseil de l'école maternelle décide d'annuler la traditionnelle visite du père Noël. Sur le compte-rendu de la séance, il est indiqué que ce choix est motivé par des raisons financières et pédagogiques. Une version reprise par l'inspection académique,
    Acte 2 : des parents d'élèves parlent d'une décision motivée par des raisons religieuses
    La directrice choisit d'avertir les parents d'élèves de cette décision à travers un mot publié dans le cahier de liaison des enfants. Elle y indique que Noël sera différent cette année "pour respecter les croyances de tous".
    La formule fait tiquer des parents d'élèves, qui désirent en savoir plus. "Je suis allée voir la directrice pour comprendre cette annulation, et elle m’a expliqué qu’elle ne voulait pas se faire taper sur les doigts par certaines familles de musulmans", raconte une mère au Parisien. Du côté de la mairie, l'adjoint à l'enfance et à l'enseignement, Jean-Paul Fonteneau, assure que la directrice lui a fourni la même explication. il ajoute que "chaque année, des familles menacent de boycotter l'école le jour de la visite du père Noël".
    La directrice assure aujourd'hui qu'elle voulait parler de la croyance dans l'existence du père Noël.
    Acte 3 : père Noël, le retour
    La polémique, relayée dans les médias nationaux, prend de l'ampleur ,des coups de fil venus de toute la France affluent à la maternelle. "On vit un enfer, témoigne la directrice. Un mal incroyable est fait à l'école et aux enfants."
    Le maire de la commune, Jean-Pierre Door (UMP), décide alors de s'emparer du dossier., il assure que le père Noël sera bien là cet hiver. Pour lui, il n'est "pas question de céder aux pressions. Tous les enfants auront le droit à leur Noël." Le quotidien rappelle à ce propos que "le bonhomme rouge à la barbe blanche est une tradition païenne".

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    1. Et le maire a parfaitement raison, le Père-Noël est une tradition païenne. Mais ce sont nos traditions et nous y tenons. Saint-Nicolas et Père-Noël, n'apportent que du bonheur aux petits comme aux grands. Alors que les BARBUS cessent de nous casser les pieds, on en a ras le bol. Si on continue à leur donner satisfaction, de quoi demain sera t'il fait?

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