vendredi 14 décembre 2012

Happy end grâce à sa ténacité, mais vous qu'auriez-vous fait?


Les 2 articles sont pareils l'un détaillé narré par l'intéressé, l'autre succinct relaté sur la toile 

On aura tout vu et encore ce n’est pas sûr ; il y a bien quelques autres conneries à venir… 

Quand les mairies demandent pratiquement au marié de se convertir à l'Islam !


Les mairies françaises refusent le mariage civil d’un Français avec une Marocaine s’il ne s’est pas converti à l’islam. 
Quand Frédéric Gilbert, journaliste télé, a voulu épouser sa compagne  marocaine et mère de son enfant, il était loin d’imaginer le délire administratif qui l’attendait. 
Après avoir retiré un dossier de demande de mariage à la mairie  d’Aubervilliers, il découvre, parmi la 
paperasserie habituelle, un document énigmatique, intitulé «certificat de coutume».
Une pièce à se procurer auprès du consulat du Maroc, que «tous les couples franco-marocains nous fournissent, tous les jours», lui explique l’officier d’état civil. 
Confiant, Frédéric Gilbert se rend donc au consulat, où il apprend, éberlué, que l’obtention de  ce très anodin «certificat de coutume» est en fait conditionnée à une petite formalité : la fourniture d’un «Acte de conversion à l’islam». 
Refusant catégoriquement de se soumettre à cette conversion express, le  mécréant repart dare-dare vers la mairie républicaine et laïque d’Aubervilliers. 
Et là, figé sur place, il s’entend délivrer un verdict administratif sans appel: 
pas de mariage civil sans certificat de coutume! …Sans conversion à l’islam, donc. 
Sous le choc, le postulant au mariage épluche le Code civil et découvre que ce certificat de coutume n’est en rien une obligation. Il peut éventuellement servir à vérifier l’état de célibat d’une personne étrangère si, comme il arrive dans certains pays, les mariages et les divorces ne sont pas inscrits en marge de l’acte de naissance. 
Un cas de figure qui, en l’occurrence, ne le  concerne en rien, puisque sa future épouse est en possession d’un certificat  officiel de célibat. Mais non, l’affaire est entendue, l’officier d’état civil de la mairie d’Aubervilliers reste inflexible.
Frédéric Gilbert doit arrêter d’emmerder le monde: «Vous n’avez qu'à faire semblant comme les autres, et devenir musulman sur le papier, mais pas pratiquant.»
Incrédule, Frédéric Gilbert se renseigne auprès de plusieurs mairies. 
Même réponse.
Autrement dit, la loi marocaine prévaut sur la loi française! 
Et c’est la même chose avec la Tunisie, l’Algérie et l’Égypte.»
En poursuivant son enquête, il découvre alors avec effarement que tous ses  copains mariés à des musulmanes sont devenus musulmans «sur le papier».
C’est si simple! Une conversion se fait dans n’importe quelle mosquée en trois minutes. Il suffit de prononcer «avec conviction et avec cœur» cette phrase: «Je reconnais qu’il n’y a de dieu qu’Allah et que Mahomet est son prophète», et l’imam décide que vous êtes devenu musulman. « Si j’étais raisonnable, c’est ce que je ferais, s’énerve Frédéric. 
On n’aurait plus de problèmes avec l’administration française ou marocaine. 
Et je boirais de l’alcool et boufferais du cochon dix fois plus que d’habitude pour montrer mon indépendance.»
Mais Frédéric n’est pas raisonnable. Profondément de gauche, il n’a rien contre l’islam et respecte la foi de sa femme. 
«Mais je n’ai jamais été musulman, ni catholique, ni juif, ni d’aucune religion, et je n’ai pas envie de l’être.» 
Et, vu son histoire personnelle, ça n’est pas près de changer. «Je suis fils de curé, mon père a été excommunié, il est devenu
professeur  de lettres classiques dans des lycées républicains, il a brandi bien haut la laïcité et m’a élevé dans cet esprit-là. 
Je n’ai aucun lien avec la religion et  ce n’est pas demain qu’on va m’imposer de devenir musulman contre mon gré!»
Malgré tous les problèmes que ça peut lui causer au Maroc et qu’il connaît déjà par cœur…
Les maires français plus royalistes que le roi du Maroc
«Quand ma compagne a accouché à l’hôpital de Casablanca, de deux jumelles grandes prématurées, les petites sont restées dix-huit heures sans qu’on daigne leur donner les premiers soins, parce que c’étaient les filles d’une mère célibataire et d’un mécréant. Elles n’ont pas été intubées, pas de couveuse, on ne les a pas mises au chaud…»
Face à cet abandon, le couple se démène pour trouver une clinique privée qui accepte de les prendre en charge, à 500 euros la journée. 
«Finalement, l’une des deux petites est morte au bout de quatre jours. Mais je n’ai pas pu faire le deuil de ma fille, parce que, en tant 
que non-musulman, je n’ai pas eu le droit d’aller au cimetière…»
Au moment de déclarer leur deuxième fille, nouveau choc: «On a refusé que je le fasse parce que je ne suis pas marié et pas musulman.»
Le consulat de France leur conseille alors une tactique assez courante: la maman déclare que l’enfant est né de père inconnu auprès des autorités marocaines. Le nom de la mère n’étant pas transmissible, on lui donnera un prénom, assorti d’un X et Frédéric n’aura plus qu’à se rendre au consulat de France pour reconnaître sa fille, qui deviendra française.
Sauf que, le jour où la fiche d’état civil leur est remise, le couple découvre qu’on a changé le prénom de leur fille et qu’on lui a attribué un père, dénommé Abdula Mossaid. D’où sort ce père inconnu? Nul ne le sait.
«Je pense qu’on l’a inventé parce qu’il fallait un père musulman pour que la petit e soit musulmane. Donc, ma fille était devenue la fille d’un autre.»
Retour furibard de Frédéric au service d’état civil marocain: «Bonjour, je m’appelle Frédéric Gilbert, mais visiblement mes couilles s’appellent Abdula Mossaid!» 
La bataille durera quatre jours. «Tout s’est terminé dans le bureau du préfet à qui j’ai failli casser la gueule quand il m’a dit, en désignant la maman de mon bébé: «Je vous comprends, mais tout ça, c’est à cause de cette pute et c’est elle que je vais mettre en prison.» N’oublions pas qu’au Maroc toute relation hors mariage est un délit.»
Finalement, Frédéric réussit à avoir gain de cause.
Aux dernières nouvelles, un élu d’Aubervilliers leur a fait savoir que le dossier serait étudié «étape par étape» par le service juridique de la mairie.
Frédéric ne lâche rien. «Juridiquement, il n’y a rien à changer, il y a juste à dire aux maires : arrêtez vos conneries. J’ai réussi à être le père de ma fille, ce n’est quand même pas une Mairie "française" qui va m’empêcher d’être le mari de ma femme!»

http://mariage-buzz.com/2012/01/07/on-lui-demande-de-se-convertir-a-lislam-pour-se- marier-a-aubervilliers/

Curieuse de nature, j'ai cliqué  et ce n'était pas une blague 

On lui demande de se convertir à l’Islam pour se marier à Aubervilliers.

Le journaliste Frédéric Gilbert vient de mettre le doigt sur une pratique pour le moins surprenante… 
Il compte se marier le 14 janvier prochain à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), avec Hind, sa fiancée marocaine.
Comme pour tous les mariages mixtes où l’un des époux est de nationalité française et l’autre de nationalité étrangère, il lui est demandé un « certificat de coutume« . Ce document s’obtient auprès du consulat du Maroc, afin que le mariage soit reconnu à la fois par la France et le Maroc. Jusque là, rien d’anormal…
Sauf que pour obtenir ledit certificat, le consulat marocain demande à Frédéric Gilbert de signer un acte de conversion à l’Islam ! Fervent défenseur de la laïcité (il proclame fièrement être « fils de curé défroqué »), Frédéric Gilbert
refuse catégoriquement… ce qui entraîne alors le refus des services de l’Etat Civil français de procéder au mariage.
De nombreux tracas administratifs et échanges de courriers plus tard, Frédéric Gilbert  a tout de même réussi à faire admettre, via une décision du Procureur de la République du 30 décembre dernier, que le fameux « certificat de coutume » n’était nullement exigible par les services administratifs français, et le mariage pourra donc bien avoir lieu sans que le marié n’ait besoin de se convertir. A noter que le maire d’Aubervilliers assistera au mariage, après avoir indiqué « être tombé de l’armoire » en apprenant toute cette histoire, mais que, faute de certificat de coutume, le mariage n’aura toutefois aucune valeur légale au Maroc.
Cette histoire, révélée par Charlie Hebdo, aura tout de même eu le bénéfice de mettre en lumière le fait que sur les 5000 français qui, chaque année, épousent un marocain ou une marocaine, un certain nombre choisit officiellement de se convertir à l’Islam par pure complaisance, afin d’éviter tout tracas d’ordre administratif…

http://mariage-buzz.com/


Suite à l’article de Charlie Hebdo et à la mobilisation des citoyens, Frédéric Gilbert a finalement obtenu gain de cause, il a pu épouser sa belle le 14 janvier 2012. 


Cet article ressort de temps à autre, histoire de ne pas oublier qu'il faut se battre pour conserver sa dignité, son honneur, ses valeurs.

Dites-nous, Monsieur Moureaux, comment avez-vous pû faire l'impasse sur ce document?
Laissez-moi deviner "ce document n'existe pas en Belgique".

2 commentaires:

  1. parfois je me demande pourquoi on a
    appelé ces gens-là les musulmans,
    on les aurait appelés les cinglés
    cela aurait été plus approprié.

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  2. J'ai trouvé quelques synonymes pour cinglé : barjot, fou, détraqué, déséquilibré, fou, maboul, ravagé, siphonné, sonné, timbré, zinzin, toqué, dingo, dingue, fada. Et en anglais, crazy, nut.
    Ah, cela fait du bien. Merci d'avoir empli ma journée de joie avec un mot aussi "cinglé".

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