mercredi 21 août 2013

Liquidation, patrimoine

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Mons : Elio Di Rupo a liquidé sa société de patrimoine Patrimons
Cette société de patrimoine avait été créée en 2005 avec des membres de sa famille. Patrimons ne disposait que de deux immeubles et l’idée était d’en faire des kots afin de les mettre en location. Projet jamais concrétisé puisque les immeubles ont été revendus en 2010, la société devenant donc une coquille vide.
C’est l’économiste Thierry Debels qui a découvert cette liquidation à la lecture du Moniteur Belge, une info relayée ce mercredi par les journaux du Groupe SudPresse, De Standaard et Het Belang Van Limburg.
Elio Di Rupo détenait 97% des parts de Patrimons, les autres membres de sa famille présents au sein de cette société, dotée d’un capital de 65.000 euros, se partageaient les trois pourcents restants.  C’est pour des raisons familiales et/ou fiscales que de telles sociétés sont généralement créées.
"Mais le projet a tourné court, les maisons, en mauvais état, ont été revendues à perte dès 2010 et la société était depuis en voie d’extinction" a précisé le cabinet du Premier ministre.
En 2010, les responsables de la société avaient empoché près de 40.000 euros de bénéfice net, après impôt inférieur à 1000 euros, avait révélé la presse en 2012.
Si ces types de sociétés n’ont aucun caractère illégal, elles peuvent, en ces temps de crise, susciter une vague de réactions quand elles engagent des personnages publics comme l’ont appris à leur dépens le ministre SPA  Johan Vande Lanotte, le président de la FGTB, Rudy De Leeuw ou encore la reine Fabiola, tous les trois détenteurs de ce type de société. 
A l’heure où le gouvernement met de l’ordre à tous les étages, le Premier a peut-être aussi voulu, par cette liquidation, éviter de pouvoir prêter le flanc à une quelconque critique.
Fabrice Gérard, Vincent Clérin

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