vendredi 30 août 2013

Blanc bonnet et bonnet blanc

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Syrie: Cameron esseulé, Obama en franc-tireur ?
Le parlement britannique a rejeté la motion de Cameron sur une action militaire en Syrie. Obama pourrait agir seul.
Le président américain Barack Obama et le Premier ministre britannique David Cameron ont repoussé de facto de quelques jours toute intervention en Syrie pour tenter de convaincre leur opinion publique et les parlementaires de leur pays du bien-fondé d’une action “punitive” contre le régime de Damas.
Ici et là, les sondages montrent que la population était favorable à une réaction militaire juste après l’attaque chimique du 21 août, mais que la tendance s’est inversée par la suite, la majorité craignant désormais que leur pays s’engage, sans preuve probante, dans une guerre sans issue. L’échec retentissant en Irak (2003) revient dans tous les esprits.
Beaucoup d’inconnues subsistent  : quelle arme a été utilisée dans la banlieue de Damas ? Par qui ? Et combien de victimes a-t-elle faite ?
A la première question, les experts de l’Onu doivent répondre et faire un rapport préliminaire, verbal, probablement samedi à l’Onu. A la seconde, les services de renseignement britannique et américain ont fait des évaluations, se basant sur des informations dont certaines restent confidentielles pour protéger les sources. Quant au nombre de morts, il varie. Le président du Conseil national syrien (CNS, opposition armée) Ahmad Al-Assi a parlé hier à Paris de “ 1400 martyrs” tandis que le chef du Joint Intelligence Committee (JIC) britannique Jon Day évoque “ au moins 350 victimes”.
Obama pourrait agir seul
Barack Obama a déclaré jeudi se réserver le droit d’agir unilatéralement contre le régime syrien, sans attendre l’Onu ou ses alliés comme la Grande-Bretagne, laissait entendre la Maison-Blanche. Le président américain, qui a parlé mercredi de “coup de semonce” nécessaire contre le gouvernement de Bachar al-Assad, donnera priorité aux intérêts des Etats-Unis au moment de décider de la réaction de son pays, a développé son porte-parole adjoint, Josh Earnest. “Le président doit avant tout rendre des comptes aux Américains qu’il a été élu pour protéger. Et le président est fermement convaincu que les enjeux de cette situation concernent des mesures nécessaires pour protéger nos intérêts cruciaux de sécurité nationale”, a déclaré Josh Earnest, le porte-parole adjoint de la Maison-Blanche.
A Londres que le débat a été le plus chaud, la Chambre des Communes ayant tenu un débat de haut niveau sur l’intervention en Syrie, avec une centaine d’interventions.
L’opposition travailliste reproche à David Cameron de vouloir lancer une opération sans donner assez de preuves sur la responsabilité de l’armée syrienne dans l’attaque du 21 août. “ La preuve doit précéder la décision, et pas l’inverse”, a dit notamment le leader travailliste Ed Milliband.
Downing Street a toutefois rendu publics deux documents. Le premier émane du JIC. Celui-ci exclut que les rebelles syriens aient pu mener l’attaque chimique. Sur base de “ certains renseignements”, il estime “ hautement probable” la responsabilité du régime de Damas dans l’attaque. Le service de coordination du renseignement britannique souligne aussi que Damas a utilisé des armes chimiques à quatorze reprises depuis 2012, en quantité plus limitée.
Le deuxième document est la position légale du gouvernement. En s’appuyant sur le droit d’intervention humanitaire et sur trois critères (détresse humanitaire à grande échelle en Syrie, pas d’alternative à l’usage de la force, une réaction proportionnelle et limitée), Londres estime pouvoir passer outre le Conseil de sécurité. “ Au cas où le Conseil de sécurité est bloqué, le Royaume-Uni serait toujours autorisé à prendre des mesures exceptionnelles”, dit cet avis.
Ces documents n’ont pas convaincu l’opposition. “ Evoquer ‘certains renseignements’ ne suffit pas pour lancer une opération dont on ne connaît pas les conséquences et qui pourrait semer le terrorisme dans nos rues”, a réagi le député John McDonnell.
Le Premier ministre britannique reconnaît qu’il n’y a “ pas de certitude à 100 %”. Mais “ l es preuves […] sont devant vos yeux”, notamment via les quelque 95 vidéos qui circulent sur YouTube.
Motion rejetée par le parlement
Le Parlement britannique a rejeté jeudi soir la motion présentée par le Premier ministre, qui défendait le principe d’une intervention militaire en Syrie. “ Il est clair que le Parlement britannique ne veut pas d’intervention militaire britannique. Je prends note et le gouvernement agira en conséquence”, a réagi David Cameron après ce vote, ajoutant qu’il était “ attaché au respect de la volonté de la Chambre des Communes”.

L'actualité reprend le dessus. 
Les erreurs et mensonges du passé auraient t'elles portées leurs fruits? Ne pas foncez tête baissée dans un conflit dont les tenants et aboutissants peuvent être des aboutissants et des tenants.
Qui a utilisé quoi?

MAW
et ne voila t’il pas que Gouda veut avec un acharnement qu’il n’a jamais montré pour éradiqué les agressions et la violence en France, partir en guerre contre les dirigeants syriens, alors qu’il est quasi certain que les rebelles syriens hostiles ou gouvernements syriens détiennent depuis 3 mois deux journalistes français en otages.

Son prédécesseur était petit, Gouda est très petit !!!


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