lundi 20 janvier 2014

"Qu’est-ce que vous faites ici ! ! ben oui, répondez



                 
"Cette fois-ci, je veux que les coupables soient punis."
Bart, originaire d’Oostkamp, en Flandre, est amené à traverser le pays puisqu’il est représentant indépendant pour une marque de peinture. C’est accompagné de sa femme Dominique qu’il s’est rendu jeudi chez un nouveau client à Anderlecht.
"En fin d’après-midi, lorsque nous sommes arrivés chez le client, Dominique est restée dans la voiture", raconte Bart. "Alors que j’étais occupé à l’intérieur, elle tricotait sur le siège passager. Notre Mercedes C220 était garée dans une petite rue, à côté de la chaussée de Mons. Il y avait pas mal de passage et il ne faisait pas encore noir. Soudain, une femme s’est précipitée chez mon client. Elle a crié que ma femme avait été agressée."
Trois jeunes avaient repéré la voiture. "D’un coup, j’ai senti une grosse claque et j’ai vu le verre voler en éclats. Le temps que je tourne la tête, j’avais déjà reçu plusieurs coups violents avec un coup-de-poing américain. Les auteurs ont emporté mon sac à main. Ensuite c’est un trou noir", rapporte Dominique.
Lorsqu’il est sorti , Bart a d’abord craint le pire. Sa bien-aimée gisait inconsciente sur le trottoir. "Elle était pleine de sang et ne réagissait pas. Une femme marocaine s’occupait déjà d’elle. Elle a dit qu’elle savait qui étaient ces jeunes criminels."
La police est arrivée sur place une demi-heure plus tard. Le couple a été très étonné du comportement des agents : "Ils nous ont d’abord fait un sermon", se plaint le marchand de peinture. "Ils se demandaient quelle mouche nous avait piqués pour venir ici. ‘Ce quartier est le point névralgique de la criminalité à Bruxelles, ont-ils crié. Vous venez de la belle Venise du Nord et vous ignorez tout de la vie ici.’ Les policiers ont immédiatement ajouté qu’ils savaient qui étaient les coupables. Mais les agents n’étaient pas en mesure de nous dire s’ils seraient arrêtés. Inconcevable !"
À l’hôpital, Dominique a reçu trois points de suture au-dessus des yeux. Le coup-de-poing américain a blessé son œil. "Depuis, je me sens très stressée et je dors mal", rapporte la victime. "À cause de la peur. Mais surtout à cause de la colère. Nous avons déposé une plainte et la police a établi un P-V, mais elle a laissé entendre qu’aucune suite ne serait donnée à notre plainte. C’est ça qu’on ne comprend pas. Les commentaires de la police nous ont profondément affectés", soupire le couple. "Faut-il éviter les habitants des quartiers difficiles ? C’était ça le message ? Nous ne pouvons pas l’accepter! C’est le monde à l’envers."
Selon la femme , ses assaillants étaient probablement des mineurs. "Je vais prendre contact avec la police lundi (NdlR : aujourd’hui). Pour savoir comment a progressé l’enquête. Je pourrais reconnaître les auteurs et les désigner sur des fichiers de photos. Je souhaite que la justice soit rendue."
Il y a quatre ans, la femme avait déjà été victime d’une agression. C’était à Anvers. "J’ai été menacée avec un couteau par quatre jeunes. Nous avions déposé plainte mais nous n’avons plus jamais entendu parler de la police. Cette fois-ci, je veux que les coupables soient punis."
Marie Verbeke, la porte-parole de la police d’Anderlecht, a déclaré qu’il n’y avait aucune raison de conseiller aux personnes de ne pas se déplacer en Mercedes dans certains quartiers. "Mais je ne sais exactement ce qui a été dit par les agents, ni dans quel contexte et dans quel but."

      




LLB






BEN, NOUS N'AURIONS PAS PEUR SI NOUS AVIONS UN GROS 4X4, UN CHAUFFEUR,  DES SBIRES ET UNE COCARDE SUR LE PARE BRISE  :


Ils ne sont pas tout à fait stupide ces petits jeunes.
Vous ne rencontrerez jamais ce problème "chers zélus" vous êtes super protégés. 

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