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Propreté, l’affaire est dans le conteneur
Patrice Leprince
IXELLES. Des conteneurs ont été installés pour récolter les déchets ménagers. Une expérience menée dans le quartier Matonge, de la chaussée de Wavre à la rue de la Paix.
Né dans la foulée du séminaire gouvernemental d’Ostende, en septembre, ce projet-pilote mené à Ixelles a pour objectif de lutter contre l’amoncellement de sacs en voirie. Désormais, les riverains de la chaussée de Wavre et d’une partie des rues Longue-Vie, de la Paix et Solvay se déplaceront jusqu’aux conteneurs pour se débarrasser de leurs déchets ménagers. Au nombre d’une vingtaine, ces poubelles à roulettes arborent les couleurs grise (tout venant), jaune (papier/carton) et bleue (PMC) pour permettre le tri sélectif. « La malpropreté n’est pas une fatalité, indique l’échevine Viviane Teitelbaum (MR), comme, ici, où l’on s’est retrouvé, par le passé, avec des pyramides de déchets en voirie ».
Du côté régional, le secrétaire d’Etat Rachid Madrane (PS) entend tester l’efficacité de ce nouveau dispositif en vue de l’étendre à d’autres zones. « Si le test est concluant, mon souhait est d’étendre au maximum la «conteneurisation» avant, le cas échéant de la généraliser ».
On en est encore loin, bien sûr mais l’élu socialiste est confiant. « Un mois avant le lancement du test, nous avons calculé le tonnage des sacs blancs, bleus et jaunes afin de définir le nombre de conteneurs à placer ainsi que les fréquences de ramassage ». Une fréquence qui a été sérieusement revue à la hausse, les équipes d’Agence Bruxelles-Propreté (ABP) étant appelées à tourner trois fois par jour. Entre 5 et 6 heures, 13 et 14 h et, enfin, de 19 à 20 h, précise Etienne Cornesse, le porte-parole de l’ABP. « Ce qui permet de vider les conteneurs juste après la fermeture des commerces et ensuite après celle des restaurants ». Au total, une quarantaine de commerces sont concernés, ceux qui ont passé un contrat d’enlèvement avec l’ABP qui n’a plus le monopole du secteur depuis sa libéralisation.
Informés par un toutes-boîtes, les habitants semblent avoir déjà pris le pli, à voir le taux de remplissage des conteneurs ce mercredi matin, surtout, côté jaune. « S’il le faut, nous augmenterons la capacité », précise Rachid Madrane. Des riverains qui ne sont donc plus obligés de faire usage des sacs-poubelles régionaux, histoire notamment de ne pas devoir trimbaler 30 kilos de déchets à chaque fois. « L’objectif n’est pas de créer une contrainte supplémentaire ». Reste que le contrôle du tri devient plus difficile, les sacs ayant quitté les pas-de-porte. « Mais les agents communaux et régionaux procéderont régulièrement à des contrôles près des conteneurs », assure le cabinet Madrane.

Euh, l'article paru dans  "La Libre" "sacs blancs trop friables" vous allez continuer l'investigation?  
-Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, le premier qui rira aura une tapette"-

MAW

mille pardons, je n’ai pas pu me retenir de rire, donc j’accepte la tapette.

(  pas trop fort quand même S.V.P .)