lundi 6 janvier 2014

Certains ne comprennent pas vite


Philippe Poireau flingue la politique d'asile du gouvernement



L'ancien bourgmestre de Molenbeek regrette également le tournant libéral pris, selon lui, par le gouvernement.
Le sénateur et ministre d'Etat Philippe Moureaux qualifie la politique d'asile du gouvernement d'"indéfendable", dans une interview accordée à L'Echo samedi. 
Il fustige également le patronat qui cherche, selon lui, à se réfugier dans "des valeurs de droite". Philippe Moureaux, qui fut notamment ministre de l'Intérieur et de la Justice, porte un regard critique sur la politique de l'actuel gouvernement, qu'il juge "de centre-droit". "Ca me révolte d'entendre des socialistes dire que Maggie De Block est merveilleuse", déclare-t-il. "Maggie De Block, c'est du Roger Nols pratiqué par une femme habile", ajoute-t-il, faisant référence à l'ancien bourgmestre FDF de Schaerbeek.
L'ancien bourgmestre de Molenbeek regrette également le tournant libéral pris, selon lui, par le gouvernement. Il craint de plus que la N-VA pousse pour une politique socio-économique de droite après les élections de cette année afin de plaire au patronat flamand. "Je vais faire une comparaison qu'il faut prendre avec des pincettes: n'oubliez pas que le national-socialisme a été soutenu par la majorité des grandes entreprises allemandes à l'époque. Dans les périodes de crise, le patronat inintelligent a souvent tendance à chercher des valeurs fortes, des valeurs de droite", déclare Philippe Moureaux.
Philippe Moureaux indique encore qu'il pense que les élections du 25 mai seront "difficiles" pour le PS. "On a dû avaler des couleuvres de grande dimension", dit le sénateur socialiste, faisant allusion aux concessions faites par le PS à ses partenaires de droite, ainsi qu'à certaines décisions européennes.

 

1 commentaire:

  1. Euh, le printemps arabe, il connaît?
    Plus rien ne va en ce bas monde, mais chers politiciens c'est à vous que nous devons tout cela.
    Et puis, n'oubliez pas Boris Vian : vous envoyez les autres se faire tuer mais vous vous planquez, pour le bien de l'humanité, il va s'en dire.

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