La gare de Bruxelles-Midi reste ouverte toute la nuit pour les sans-abris
La gare de Bruxelles-Midi restera accessible toute la nuit si le thermomètre affiche des températures négatives, a indiqué jeudi Louis Maraite, porte-parole de la SNCB-Holding, confirmant une information rapportée par plusieurs médias. Ce régime est susceptible d'être étendu à d'autres gares.
Trois gares de la SNCB appliquent le principe de "tolérance". A Bruxelles-Midi, Liège et Anvers, le personnel a été formé pour l'accueil des sans-abris et leur réorientation vers les relais sociaux et les adresses d'hébergement, précise le porte-parole de la SNCB-Holding. "Chaque membre du personnel Securail a, avec lui, les numéros de téléphone des sites d'hébergement et est formé à orienter la personne en errance vers le milieu associatif adéquat." Pour le moment, seule la gare de Bruxelles-Midi reste ouverte aux sans-abris durant toute la nuit. "Le besoin de logement ne se présente qu'à Bruxelles pour l'instant. Lors de la fermeture de la gare, les agents Securail contactent individuellement les sans-abris pour les réorienter vers le Samu social", ajoute Louis Maraite. "On constate que la plupart ne le souhaite pas, pour des raisons personnelles." Ce régime est susceptible d'être étendu dans d'autres gares. Le plan "Hiver" de la SNCB est actionné du 1er décembre au 31 mars.
Par MUA, www.belga.be
Tolérance, ce mot est utilisé à tout va. Des biens-pensants estiment, probablement, que ces gens sont des chancres qui défigurent le paysage. Tous les sans-abris ne peuvent ou ne veulent être pris en charge par les centres d'hébergement. Les règlements sont stricts, couvre-feu à 22h et extinction des lumières. Toutes ces bonnes âmes qui passent devant les caméras prônant la solidarité et qui dès l'extinction de celles-ci, rentrent chez elles et dorment comme de bons citoyens ayant fait leur B.A. de la journée. Tolérance, ce mot est à bannir pour ces sans-abris, qui, par choix ou par les aléas de la vie, se retrouvent dans la rue.
DEFINITION du mot TOLERANCE : action, attitude de supporter ou de ne pas interdire ce que l'on désapprouve et qu'on ne peut éviter.
je souscris entièrement a se que vous avez écrit Léonie, j’ajouterais qu’il fut une époque ou il existait une loi qui interdisait le vagabondage, cela avait l’avantage que de gré ou de force, l’on pouvait mettre ces pauvres gens a l’abri du froid aux cachots de police ou quelques jours en prison, et ainsi les soustraire a se qui s’apparente a du suicide involontaire ou inconscient pour certains sans-abri que l’on voie de nos jours.
RépondreSupprimerje vous parle d’une époque où il n’y avait pas encore des palaces d’accueil pour qui vous savez.