Cela existe des quartiers difficiles?

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Inauguration officielle du nouveau bâtiment du Délégué général aux droits de l'enfant

(Belga) L'inauguration officielle, vendredi à Bruxelles, des nouveaux bureaux du Délégué général aux droits de l'enfant a ponctué une série d'événements fêtant le 20e anniversaire d'existence de l'institution en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le déménagement et le choix du nouveau bâtiment répondent "à la nécessité de réaliser des économies tout en restant le plus accessible possible aux enfants", a expliqué Bernard De Vos, Délégué général aux droits de l'enfant.
La décision de déménager l'institution du quartier de la Bourse, au centre de Bruxelles, à la rue de Birmingham, située à deux pas des Abattoirs, a permis de diviser le loyer mensuel par trois. "Nous payons aujourd'hui 3.500 euros dans un quartier en pleine mutation", a précisé M. De Vos. Le première priorité, en choisissant Molenbeek-Saint-Jean, a été de rester le plus "accessible, en terme de déplacement, pour les enfants eux-mêmes pour lesquels nous restons un recours important". De fait, les stations de métro Delacroix et Gare de l'Ouest ne sont pas très éloignées. "J'ai également affirmé, en prenant mes fonctions, être le délégué de tous les enfants et particulièrement des enfants issus de quartiers difficiles. Notre nouvelle localisation s'inscrit dans cette déclaration et amène de la cohérence à ma mission", a poursuivi le successeur de Claude Lelièvre. Le Délégué aux droits de l'enfant et ses 14 collaborateurs sont installés, depuis la mi-décembre, sur un étage complet et entièrement rénové. Au départ, il n'y avait que des piliers et du béton. "Cet aspect brut nous a permis de mieux penser l'accueil des jeunes, de prévoir des espaces de réunion, de nous offrir les meilleures conditions de travail pour défendre les droits des enfants", a conclu Bernard De Vos dans son discours d'inauguration. (BENOIT DOPPAGNE)

Merci à M. De Vos de nous signaler qu'il existe encore des quartiers difficiles, il est vrai que, des ignares bisounours, que nous semblont être, auraient pu l'ignorer. Petite précision au cas ou, le petit peuple ne pourrait ou ne saurait lire, il y a les journaux parlés ou télévisés.