mardi 8 octobre 2013

D’un studio social insalubre à l’hôtel



Dixit la Région, ce 3e du 15 rue Verte ne peut plus être loué. 

Où (et comment) muter son locataire ? Justice de paix



Qu’ont fait les HBM entre le 3 septembre 2012 et le 5 juillet dernier ? Chez Do uade Ais sat, en l’appart 19 du 3e étage du 15 rue Ve rte, rien. Pourtant, l’inspection régionale avait donné huit mois à l’immobilière sociale pour refaire le kot, inhabitable.
Débarqué seul en cette tour le 16 novembre 2009, cet Algérien de 35 ans a désormais charge de famille -deux petits; et se bat pour un toit décent. "Je veux une mutation !", insiste-t-il en montrant le plafond de la pièce de vie, rongé par l’humidité.
Comment le contredire alors même qu’un cafard poursuit sa route sur la table ? "C’est comme ça partout : dans l’immeuble, dans les vêtements, dans les affaires…"
Emu par le désarroi de ce Tennoodois, Th-ierry B-alsat, décidément sur tous les fronts, s’est emballé en découvrant que les HBM n’avaient procédé ni à la mise en conformité des installations de distribution de gaz, ni à pose de détecteurs de fumée, ni à l’éradication de l’humidité.
Main dans la main , si l’on ose dire, Dou ade Ais sat et lui, le secrétaire général de l’Onhu (Observatoire national de l’habitat et de l’urbanisme) sont allés, mercredi, à une conciliation avec le proprio. Entre-temps était tombée, le 16 septembre, la sanction régionale : interdiction de relouer.
Résultat de ladite conciliation ? Zéro pointé. Thi -erry Ba-lsat suggéra un relogement à l’hôtel. Et les HBM d’accepter, pour peu que le malheureux en avance le coût. "Impayable !", tonna en substance Dou ade Ais sat, un homme n’ayant pour revenu que son chômage de 1.100 € et les allocs. Au 15 rue Ve rte, le loyer de son studio stagne à 264 € (et 100 € de charges). "Ici, il s’agit d’une vraie urgence", lance le conseiller indépendant en exhortant "le bourgmestre à reprendre la main sur le parc locatif, à prendre un arrêté d’inhabitabilité et à reloger" l’infortuné.
Recadrant le débat (épilogue, ce 9 octobre, devant le juge de paix), Ph ilippe B oïke té (PS), échevin du Logement et membre du CA des HBM précise : "On est prêt pour les travaux, de deux jours. Ses arriérés de loyer payeraient les frais d’hôtel. Reloger ? 85 familles sont dans le même cas. Depuis 2007, parfois. Quand Musin et Plantes seront rénovés, on relogera. Selon la liste d’attente."

Je suis d’avis que chaque individu a le droit de vivre dans la dignité,

Mais la je suis un peu surpris,   ce Monsieur touche, même si la somme n’est pas énorme, une somme qui devrait l’aidé a faire face a l’essentiel et même avec un peu de bonne volonté l’aidé a s’en sortir, maintenant s’il faut tout lui mettre sous le C ,de quoi vivre sans qu’il se fatigue, qu' il retourne d’où il vient, il y sûrement moins d’humidité que chez nous.
Je n’oserais jamais dire a certain pensionné de mon entourage ce que ce Monsieur touche par mois, je risque de les démoralisé pour pas mal de semaines, eux qui on travailler toute leurs vie pour touché moins que ce Monsieur.


Bien vu , encore une voix in de pocket

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