vendredi 11 octobre 2013

Combines à tous les étages



Certains locataires tirent profit de leur logement social en toute illégalité. Enquête à Paris.




A Paris, plus de 120 000 personnes sont en attente d'une place en HLM. Dans le même temps, certains locataires sans scrupules tirent profit du logement social qu'ils occupent, en toute impunité. France 2 a enquêté sur ces pratiques illégales.
Une jeune femme témoigne anonymement. Elle sous-loue un studio de 24 mètres carrés et verse 680 euros chaque mois au locataire officiel. "Trois fois" le tarif HLM, assure-t-elle, dénonçant "une escroquerie". La sous-location d'un logement subventionné par l'Etat est illicite. Afin d'éviter d'être découverte, la sous-locataire clandestine a pour consigne de retirer son nom de la boîte aux lettres lors des relevés de compteurs.
Autre méthode employée : la sous-location saisonnière, destinée aux touristes. Une pratique légale dans le parc privé mais prohibée pour les logements sociaux. Sur internet, une annonce précise qu'un appartement est disponible toute l'année à partir de 79 euros. La locataire, filmée en caméra cachée, assure ne pas savoir qu'elle est dans l'illégalité. Elle encourt pourtant l'expulsion et une amende de 9 000 euros. Comment les bailleurs sociaux contrôlent-ils ces abus ? Aucun n'a souhaité répondre aux questions de France 2. Mais ils assurent que ces abus sont marginaux.
Il ni a pas que dans la mer qu’il y a des requins,

sur terre il y en a pas mal aussi et de bien plus

terrible, car ceux sur terre ne sont jamais rassasier  




1 commentaire:

  1. En période de crise, les rapaces sont de sorties.
    Sous-louer est une pratique courante à Paris où pour se loger les propriétaires demandent de telles garanties qu'on peinent à les trouver. Alors Messieurs qu'on nomment Grands (Boris Vian) qui ne connaissez pas ce problème de logement, qu'est-ce que vous comptez faire?

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