vendredi 30 novembre 2012

Les divagations du sheikh déchu

La meilleure farce de l'année ?

L'ancien bourgmestre de Molenbeek, Philippe Moureaux, revient sur son éviction politique. Dans les colonnes du journal Le Soir, le politicien déçu revient sur les "trahisons" qui l'ont blessé. "J'ai eu 24 heures de dégoût. La trahison m'a rendu malade. Mais c'est une page qui devait se tourner un jour. J'ai eu un moment difficile en quittant mon bureau où j'avais travaillé vingt ans. Le blues... Je me suis dit: "Soyons honnêtes, même si la majorité avait été celle que je croyais, j'aurais quitté mon bureau en cours de mandat et j'aurais eu le blues." Mais ce n'est pas un drame pour moi. Ce le sera peut-être pour la commune."


"Mini-Sarkozy"
Aujourd'hui, le PS est dans l'opposition. Et il a un avis bien tranché sur l'avenir de la politique à Molenbeek. "On a maintenant une majorité hétéroclite. J'avais une certaine autorité naturelle pour faire un compromis quand le collège était divisé. Ici, avec 4 libéraux, 3 CDH et 3 Ecolo, qu'est-ce qui va se passer quand il y aura un conflit idéologique? Selon moi, celui qui va diriger, c'est "Judas": El Khannouss. Sauf si les Ecolo et les libéraux ont l'intelligence d'avoir une certaine proximité. Je ne veux pas jeter l'anathème sur Françoise Schepmans et je ne lui souhaite pas que cela se passe mal", dit-il.

"Molenbeek, pour moi, c'était une passion absolue. Au fond, la commune a peut-être besoin d'un peu de "médiocrité", et plus d'un bourgmaître qui met tout le temps la commune en avant... Je dis ça sans provocation. Je pense à François Hollande, qui dit: "Est-ce qu'on n'a pas besoin d'un président normal?" En fait, j'étais peut-être un mini-Sarkozy".
Non, la médiocrité a perdu le pouvoir cher ex maïeur ...


Une chute orchestrée
Pour lui, les résultats qui sont sortis des urnes le soir du 14 octobre 2012 sont le fruit d'une manipulation. Pour appuyer ses dires, il fait certes référence aux évènement liés à Sharia4Belgium. Mais il remonte aussi à juin 2011 avec une délocalisation qui avait fait grand bruit: "Deux firmes annoncent quitter Molenbeek pour des raisons d'insécurité. Cela provoque, dans la presse flamande puis francophone, un déchaînement. Or ce n'est pas un réel événement. Une des deux ne part d'ailleurs pas pour cette raison. En fait, c'est peut-être une tentative d'assassinat politique orchestrée par la droite flamande. Et cela réussit: on crée une image négative de ma personne et de ma commune."

Il pense que tout cela est dû à "ceux qui ont intérêt à déstabiliser Molenbeek et qui n'aiment pas la manière dont je mène la politique avec les populations d'origine étrangère, cela depuis que j'ai fait voter la Loi contre le racisme en 1981. J'ai aussi été à la base du vote pour les étrangers aux communales et négocié pour le PS, avec Jacky Morael, la loi sur la naturalisation, j'ai fait ouvrir un abattoir... On m'a présenté comme islamiste! Mon mariage a été un prétexte pour en rajouter une couche... Sharia4belgium: l'événement a certainement abîmé mon image. S'il y avait eu des élections à ce moment-là, j'aurais été largement battu."

Source : www.7sur7.be

Pitoyable, mais comme on le connait ...

1 commentaire:

  1. Monsieur l’ex, grand spécialiste des Judas , pourquoi ne pas rejoindre cet autre grand socialiste !
    http://www.yabiladi.com/articles/details/13040/dominique-strauss-kahn-maroc-c-est-deuxieme.html

    RépondreSupprimer