dimanche 22 décembre 2013

Stress

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Le séjour en Belgique augmente le stress chez les jeunes réfugiés
La moitié des étrangers mineurs d'âge non-accompagnés qui arrivent en Belgique présentent à leur arrivée de graves symptômes de stress post-traumatique. Après dix-huit mois ils présentent toujours de graves difficultés émotionnelles, peut-on lire vendredi dans De Standaard.

Marianne Vervliet, du groupe de travail "Sociale Agogiek" de l'Université de Gand, a suivi durant un an et demi 103 mineurs d'âge étrangers non-accompagnés, dont 52 Afghans. Près d'un quart des jeunes présentent à leur arrivée de graves symptômes de peur et de dépression et la moitié présentent de graves symptômes de stress post-traumatique. Après dix-huit mois passés en Belgique, ces difficultés émotionnelles restent importantes.

Au plus ils restent, au plus ils sont stressés
"Les expériences traumatiques, comme la mort d'un proche ou le fait d'avoir été victime de mauvais traitements, et un stress journalier, ont un impact important sur le bien-être émotionnel des jeunes", explique Marianne Vervliet. "Ce qui est surtout étonnant, c'est que ces facteurs générateurs de stress augmentent avec le temps." La chercheuse s'étonne de voir que ces jeunes rencontrent de plus en plus de difficultés au plus longtemps ils séjournent en Belgique, alors qu'on pourrait s'attendre à ce que leur stress et anxiété diminuent ou disparaissent au fil du temps.    

"Il faut davantage de soutien psychosocial"
"Les éducateurs et accompagnateurs dans les centres de Fedasil font de leur mieux, mais il faut davantage de soutien psychosocial. Le gouvernement doit assumer ses responsabilités pédagogiques", indique-t-elle. Elle propose que le gouvernement travaille à un trajet d'accompagnement individuel pour chaque jeune, indépendamment de son titre de séjour.
MAW
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