jeudi 5 décembre 2013

Il persiste et signe

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"Je continuerai à laisser fumer"
A. VBB.

"Si j'interdis aux clients de fumer, ils ne viennent pas."
Le tribunal correctionnel de Huy a condamné Eric De Backer, un patron de bistrot hannutois, à une peine et à des frais qui atteignent 539 €. L’homme est reconnu coupable d’avoir enfreint l’interdiction de fumer dans son café baptisé le Spike.
Comme de nombreux cafés, le bistrot du prévenu avait été contrôlé. Il s’était avéré que le patron comme ses clients fumaient dans l’établissement. Le patron avait reçu une amende de 300 €. Il avait refusé de la payer en expliquant préférer rendre compte des faits devant le tribunal.
Il avait alors tenté de convaincre le tribunal de son choix par des motifs économiques.
Le tribunal a bien entendu le patron de bistrot sans le suivre dans ses arguments contraires à la législation. "Je laisse fumer dans mon café. Il en va de sa survie. Si j’interdis aux clients de fumer, ils ne viennent pas. C’est pourquoi je laisse fumer et je continuerai à laisser fumer", avait-il déclaré au tribunal.
Dans son jugement, le tribunal a retenu "le mépris manifeste du prévenu pour la santé publique" et ses antécédents judiciaires.
Lors de l’audience , le parquet était revenu sur la dangerosité du tabac et avait réclamé une peine qui soit au moins égale à l’amende administrative.
Le prévenu ne s’était pas opposé à une telle amende. Il avait par contre refusé de prester une éventuelle peine de travail en expliquant que la tenue de son café ne lui en laisserait pas le temps.
Si l’amende prononcée est de 300 €, soit égale à la transaction proposée lors du contrôle, ce sont les frais et amendes annexes qui viennent alourdir l’ardoise du cafetier.

Il passe au tribunal pour ne pas avoir appliqué "l'interdiction de fumer", jusque là OK, il a enfreint la loi, ce qui m'interpelle c'est le "pourquoi" y inclure ses antécédents judiciaires? Y a t-il un lien de cause à effet? Je ne suis pas fumeuse, des ami(e)s le sont, et il est vrai que ce n'est pas toujours une sinécure pour eux. Le temps où le choix étaient encore de mise, les soirées étaient plus agréables, elles pouvaient s'éterniser, ce qui n'est plus tout a fait le cas aujourd'hui.
Lorsqu'un fumoir est mis à disposition, c'est un cagibi où même un fumeur invétéré à peur d'entrer. Au XXème siècle il y avait des fumoirs cosy, où ces messieurs pouvaient fumer leurs cigares, cela s'appelait "club house", c'était sexiste, j'en conviens, la copie serait à revoir, le monde a évoluer, les femmes devront y être admises.
Là, je prêche dans le désert.
Je me demande combien de nos chers élus fument!!!!!!!!!!!!!! La Loi c'est La Loi, mais rue de la Loi?

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