lundi 16 septembre 2013

Abou Jahjah revient en Belgique

L'ancien dirigeant de la Ligue arabe européenne 
est de retour en Belgique après dix années au Liban.


Dyab Abou Jahjah, l'ancien dirigeant de la Ligue arabe européenne (AEL), va revenir vivre en Belgique après avoir passé près de dix ans au Liban. L'activiste politique musulman entend reprendre sa mission, écrivent lundi De Standaard et Het Nieuwsblad. "Je reviens vivre en Belgique", a indiqué dimanche soir Dyab Abou Jahjah sur ses comptes Twitter et Facebook. "C'est une question de semaines, nous sommes actuellement à la recherche d'une maison."
Abou Jahjah a également donné des informations concernant ses futurs projets. "Il s'agira de dossiers et de questions de société que j'ai essayé de mettre à l'agenda il y a dix ans. Notamment des problèmes de subordination, de racisme et de discrimination. Il ne s'agit pas de faire une copie de l'AEL. J'ai 10 ans de plus aussi et ce que nous allons faire, pourra être dix fois plus fort et efficace que l'AEL ne l'a jamais été."
Abou Jahjah avait créé l'AEL en 2000 pour défendre la communauté musulmane en Europe et relayer ses plaintes. Plusieurs de ses actions avaient suscité la controverse.

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Après avoir demandé l'asile à la Belgique en 1991, il se marie avec une Belge obtenant ainsi la nationalité belge. Il fonde une association politique nationaliste arabe, la Ligue arabe européenne, qui prend comme modèles les mouvements noirs américains du type Black Power des années 1960. Il est décrit dans un article du New York Times de 2003 comme « This is the man known as Belgium's Malcolm X 

Le Premier ministre belge Guy Verhofstadt déclare en 2002 sur base des informations dont il dispose, à la suite de manifestations qui ont dégénéré à Anvers après un crime raciste : « Cette organisation est un danger pour notre société surtout parce qu'il ne veut pas créer une cohabitation pacifique entre les communautés religieuses dans notre pays. Il est très clair que l'on cherche par des confrontations, des provocations à créer des troubles dans la vie des quartiers. »[Cinq ans plus tard, Abou Jahjah et un autre responsable de la LAE sont condamnés à un an de prison pour incitation à des actes de violence, mais l'année suivante ils sont acquittés en appel.





LLB





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