jeudi 13 février 2014

Police, coup de gueule envers la classe politique









Fâchés, les patrons des flics écrivent à Milquet et Turtelboom



La police fédérale a dû faire une croix sur de
 100 à 160 projets d’investissements urgents et indispensables. Des véhicules des unités
 spéciales sont hors service depuis des mois
 pour des réparations de 100 €.

La commissaire générale De Bolle et ses trois directeurs
 généraux écrivent à Milquet et Turtelboom.
Désappointés...

La moitié des 4x4 blindés d’escorte des transports de fonds ne roulent plus. Les motards de la police fédérale de la route ont besoin de casques et de nouvelles combinaisons. Il y a des failles dans la sécurité de plusieurs bâtiments de la police fédérale. Trois stands de tir sont fermés depuis plus d’un an…
Démarche sans précédent : les ministres de l’Intérieur Joëlle Milquet et de la Justice Annemie Turtelboom ont reçu un courrier cosigné - et c’est ce qui le rend exceptionnel - de la commissaire générale Catherine De Bolle et des trois directeurs généraux Olivier Libois, Jean-Marie Van Branteghem et Claude Fontaine dirigeant la police administrative, l’appui et gestion ainsi que la police judiciaire fédérale. Ce top management de la police informe les ministres de tutelle de l’état de banqueroute de la polfed.
Ses patrons dressent la liste de 100 à 160 projets qui ont dû être laissés en plan à cause des coupes budgétaires. Et pour chacun d’eux, De Bolle et ses directeurs généraux préviennent les deux ministres des conséquences à craindre.
Un point abordé concerne la sécurité du transport de fonds qui, selon le top de la police, est en danger. Une grande partie des véhicules est en panne; l’argent manque pour les réparer. Et des missions, poursuit la note, ne sont plus assurées parce que l’Inspecteur des finances refuse de débloquer des budgets nécessaires (le feu vert de l’Inspection des finances est requis pour les dépenses supérieures à 31.000 €). À la CSC Police, Jan Adam n’y va pas par quatre chemins. "C’est la sécurité du personnel policier et du public qui est en jeu."
Adam précise : depuis 5 ans, la police a été privée de 157 millions d’€ de budget initialement prévus. La CSC-Police dénonce une "situation critique sur le terrain". Sécurité défaillante des bâtiments : "Je ne vous dirai ni où ni pourquoi mais la sécurité de plusieurs bâtiments de la police fédérale n’est plus aux normes, faute de budget." La moitié des véhicules d’intervention du Posa de Gand sont hors service, certains pour des travaux de 100 €. Manque de casques et de combinaisons neuves à la police de la route. Trois stands de tir fermés depuis plus d’un an, toujours pour les mêmes motifs. "Et nous apprenons de bonne source qu’il a été décidé en contrôle budgétaire que la police devrait encore se priver de 41 millions d’euros supplémentaires et allait se trouver avec un trou de 5 millions pour les budgets de personnel."Catastrophique, ajoute Jan Adam, hier soir, à De Morgen.
Le service de presse de la police fédérale confirme l’envoi aux ministres de tutelle d’un courrier signé par De Bolle et ses trois directeurs généraux. Ce n’est un secret pour personne que la crise frappe aussi la police. Et c’est la responsabilité de ses hauts dirigeants de tenir en permanence les ministres informés de l’état opérationnel réel de la police fédérale. Aucun commentaire en revanche sur le contenu de ce courrier, que nous dévoilons donc ici.
La situation est considérée à ce point préoccupante que le cabinet de l’Intérieur et le centre de crise ont aussi été prévenus.

Où est la surprise ? quant à longueur d’années on nous parle, au détriment de tout le reste, de la richesse. Sans papier, même en Suisse on se fait insulter, maintenant, car le vote de certains, croyant avoir voté en toute liberté ne correspondaient pas à l’attente d'une catégorie de parti dictateur camouflée.
L’Europe devrait se souvenir du Titanic, bateau insubmersible    ! ! !



LLB-

Puissance, pouvoir, maître de tout

Le grain de sable dans l'engrenage


Ce qui attend le commun des mortels face au despotisme éclairé de nos classes politiques



On parle de despotisme éclairé, pour désigner des chefs d'État qui passent outre les droits de débat, d'opposition ou de remontrance des pouvoirs constitués pour imposer certaines réformes dans les systèmes politiques et sociétés de leur pays.
Source wikipédia


MAW   bien vu Léonie

Joseph Bruce Ismay ( décembre 1862 -  octobre 1937) est un homme d'affaires britannique, président pendant plusieurs années de l'International Mercantile Marine Co., un trust regroupant plusieurs compagnies maritimes financé par John Pierpont Morgan. Il est également président de l'Oceanic Steam Navigation Company (plus communément nommée White Star Line) héritée de son père,Thomas Henry Ismay.
En 1907, il décide avec William James Pirrie de la construction de trois paquebots géants de la classe Olympic, l’Olympic, le Titanic et leGigantic. Le  avril 1912 survient le naufrage du second navire au cours de son voyage inaugural. Ismay parvient à quitter le navire, mais est considéré comme le principal responsable de la catastrophe. La presse américaine le conspue, et il doit renoncer en 1913 à ses deux présidences.
Il ne se retire pas pour autant des affaires puisqu'il continue à s'occuper de plusieurs compagnies de Liverpool et de Londres, et fonde deux associations caritatives. Ce n'est qu'en 1934 qu'il se retire finalement des affaires. Il meurt le  octobre 1937, âgé de 74 ans.
Aujourd'hui encore, il pâtit d'une image négative, que ce soit dans l'opinion publique ou les films et documentaires, que ses défenseurs ne parviennent pas à faire oublier.

c’est dans les situations dramatiques que 
l’on reconnaît le courage, la lâcheté aussi



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